La Nouvelle-Calédonie a choisi de rester française avec 56,4 % des voix contre 43,6 % pour l'indépendance. Le score du non est très en-dessous de ce que les sondages prévoyaient. Rien de surprenant pour le leader du Tavini Oscar Temaru, "une victoire faible" analyse le politologue Sémir Al Wardi.
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Si les 43,6% de "oui" pour l’indépendance créent la surprise chez les observateurs politiques, ce n’est pas le cas pour Oscar Temaru. Le président du Tavini Huiraatura était en Nouvelle-Calédonie la semaine dernière où il a assisté à plusieurs réunions politiques dans lesquelles les différents mouvements indépendantistes ne parlaient que d’une voix. Une union qui s’est concrétisée dans les urnes avec une forte mobilisation des jeunes.
"Ils ont compris que leur destin est entre leurs mains (....) Il faut absolument que la France joue le jeu" a confié le leader indépendantiste Oscar Temaru
Si les Calédoniens se sont prononcés contre l’indépendance, le score du "non" est très en-dessous de ce que les sondages prévoyaient. 56,4 % des voix, contre 43,6 % pour le "oui". Selon l’analyse du politologue Sémir Alwardi, il s’agit d’une victoire du "non" faible.
La victoire du "non" au référendum ne vient pas clore le dossier de la Nouvelle-Calédonie.L’accord de Nouméa prévoit l’organisation de deux autres référendums, en 2020 et 2022, si un tiers des membres du Congrès le demande.
"Ils ont compris que leur destin est entre leurs mains (....) Il faut absolument que la France joue le jeu" a confié le leader indépendantiste Oscar Temaru
Interview
"Une victoire faible"
Si les Calédoniens se sont prononcés contre l’indépendance, le score du "non" est très en-dessous de ce que les sondages prévoyaient. 56,4 % des voix, contre 43,6 % pour le "oui". Selon l’analyse du politologue Sémir Alwardi, il s’agit d’une victoire du "non" faible.
Interview
La victoire du "non" au référendum ne vient pas clore le dossier de la Nouvelle-Calédonie.L’accord de Nouméa prévoit l’organisation de deux autres référendums, en 2020 et 2022, si un tiers des membres du Congrès le demande.