Rencontre avec deux grands importateurs de vanille de Tahiti à Paris.

Le pays souhaite augmenter la production de vanille d’ici 2020. A ce jour, celle-ci est de 20 tonnes de vanille mûre, avec une commercialisation de 11 tonnes de vanille préparées à l’international pour l’année 2017.
Le directeur de cabinet du ministre du Développement des ressources primaires, Steeve Lefoc, accompagné de Carine Vairaaroa, directrice de l’établissement public Vanille de Tahiti et de Laïza Vongey, chargée de la promotion et commercialisation de cet établissement, ont rencontré deux grands importateurs de vanille de Tahiti, mardi 30 janvier, à la Délégation de la Polynésie française à Paris.

Selon ces deux importateurs, le besoin en vanille préparée de Tahiti est de 30 tonnes. Cette quantité pourrait être facilement écoulée car la vanille de Tahiti bénéficie de la carte qualité « premium ». Un plus par rapport à la forte concurrence de la vanille de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou d’Indonésie.

L'un des importateurs rencontré a acheté, à lui seul, plus de 100 tonnes de vanille préparée de Madagascar en 2017 contre deux tonnes de vanille de Tahiti. Pour le Pays, il s’agit surtout de maintenir un objectif de rentabilité.

Un label Appellation d'Origine Protégée


D’ici 2019, la vanille de Tahiti bénéficiera du label AOP, Appellation d'Origine Protégée. Cette démarche vise à protéger la vanille de Tahiti produite en Polynésie française d’une part, et à garantir sa qualité sur le marché mondial, d’autre part.

Deux niches de marchés ont été évoquées lors de cette rencontre. Il s’agit de la vanille gourmet et de la vanille industrielle.Si la première consiste à fournir une vanille de qualité exceptionnelle à destination de la gastronomie avec une demande importante évaluée à plus de 20 tonnes, la vanille industrielle pourrait quant à elle, tirer la production à une très grande échelle.