Cette étude, commandée au mois de septembre dernier, est la première jamais réalisée sur le sujet par les élus polynésiens.
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Le président de la commission des institutions et rapporteur de la mission d’information portant sur les conséquences du référendum d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en Polynésie française, Philip Schyle, ainsi que Gaston Tong Sang, rapporteur de la mission, ont présenté à la presse les résultats d’une étude réalisée par l’institut Quidnovi auprès de la communauté polynésienne installée en Nouvelle Calédonie et ayant pour but d’évaluer son appréciation du référendum du 4 novembre prochain mais également de mesurer la proportion de ressortissants polynésiens susceptibles de rentrer au fenua à l’issue du vote référendaire.
Elle a fait l’objet d’une présentation préalable aux membres de la mission d’information et fait apparaître que la communauté polynésienne installée en Nouvelle-Calédonie représente à peu près 2 % de la population calédonienne, soit environ 5 600 personnes vivant sur le Caillou.
Le sondage d’opinion réalisé par l’institut Quidnovi dans le cadre de cette étude a porté sur un échantillon représentatif de 205 ménages polynésiens, soit à peu près 800 individus issus d’horizons sociodémographiques différents et de milieux professionnels divers. Il met en évidence les différents segments qui constituent cette communauté et relate les raisons de leur installation en Nouvelle Calédonie (économiques, familiales, opportunités diverses, etc.).
Cette étude témoigne également de l’optimisme des ressortissants polynésiens vivant en Nouvelle-Calédonie au sujet de l’avenir du pays et de leur situation personnelle et professionnelle à la veille du référendum d’autodétermination du 4 novembre prochain.
Elle indique enfin, à quelques semaines de l’appel aux urnes, que 64 % des Polynésiens installés sur le Caillou sont « ancrés » dans le pays et que seulement 14 % d’entre eux pourraient envisager de partir à un horizon de 3 à 5 ans, dont 3 % dans l’année.
L’institut Quidnovi estime, sur ces bases, que 200 à 450 personnes pourraient partir de Nouvelle-Calédonie d’ici à 3 ans. Ce nombre pourrait cependant évoluer en fonction de la situation politique du pays. Toutefois, tous ne rentreraient pas au fe¬nua et une partie déclare qu’elle se rendrait plu¬tôt en France métropolitaine, en Australie ou en Nouvelle Zélande.
Les résultats de cette étude feront partie intégrante du rapport de présentation que rendront, dans les semaines qui viennent, les rapporteurs de cette mission d’information créée le 29 août dernier conformément aux dispositions de l’article 59-2 du règlement intérieur de l’assemblée et composée de Philip Schyle, Lana Tetuanui, Gaston Tong Sang et Frédéric Riveta.
Elle a fait l’objet d’une présentation préalable aux membres de la mission d’information et fait apparaître que la communauté polynésienne installée en Nouvelle-Calédonie représente à peu près 2 % de la population calédonienne, soit environ 5 600 personnes vivant sur le Caillou.
Le sondage d’opinion réalisé par l’institut Quidnovi dans le cadre de cette étude a porté sur un échantillon représentatif de 205 ménages polynésiens, soit à peu près 800 individus issus d’horizons sociodémographiques différents et de milieux professionnels divers. Il met en évidence les différents segments qui constituent cette communauté et relate les raisons de leur installation en Nouvelle Calédonie (économiques, familiales, opportunités diverses, etc.).
Philip Schyle au micro d'Abinera Tematahotoa
Cette étude témoigne également de l’optimisme des ressortissants polynésiens vivant en Nouvelle-Calédonie au sujet de l’avenir du pays et de leur situation personnelle et professionnelle à la veille du référendum d’autodétermination du 4 novembre prochain.
Elle indique enfin, à quelques semaines de l’appel aux urnes, que 64 % des Polynésiens installés sur le Caillou sont « ancrés » dans le pays et que seulement 14 % d’entre eux pourraient envisager de partir à un horizon de 3 à 5 ans, dont 3 % dans l’année.
Philip Schyle au micro d'Abinera Tematahotoa
L’institut Quidnovi estime, sur ces bases, que 200 à 450 personnes pourraient partir de Nouvelle-Calédonie d’ici à 3 ans. Ce nombre pourrait cependant évoluer en fonction de la situation politique du pays. Toutefois, tous ne rentreraient pas au fe¬nua et une partie déclare qu’elle se rendrait plu¬tôt en France métropolitaine, en Australie ou en Nouvelle Zélande.
Les résultats de cette étude feront partie intégrante du rapport de présentation que rendront, dans les semaines qui viennent, les rapporteurs de cette mission d’information créée le 29 août dernier conformément aux dispositions de l’article 59-2 du règlement intérieur de l’assemblée et composée de Philip Schyle, Lana Tetuanui, Gaston Tong Sang et Frédéric Riveta.