A Rurutu, les fêtes traditionnelles de l'an nouveau n'ont pu avoir lieu. En cause : la Covid. Mais pour que ces premiers jours rythment avec fête, cinq sœurs ont décidé de mêler leurs talents. L'artisanat façon australe y est à l'honneur. La transmission de mère en fille ne se dément pas.
Cinq soeurs, cinq artisanes pour qui la vannerie n'a plus de secret. Elles sont nées dedans, leur mère était un pilier de l'artisanat à Rurutu. Elle leur a transmis tout son savoir-faire. "Trois garçons et huit filles, toutes les filles savent tresser. Chacune a sa spécialité", confie Maire Tavita, artisane.
Aujourd'hui, la relève est assurée. Nièce et petite-fille ont pris le pas mais les plus jeunes, elles, ont préféré une tâche plus simple pour avoir un peu d'argent de poche : la vente de plats à emporter et une buvette. "Ca marche très bien", admet Mairiraurii, petite-fille.