Le sénateur Nuihau Laurey a fait part publiquement de ses solutions pour sortir de la crise économique liée au Covid-19. Cela passe, selon lui, par un emprunt de 60 milliards Fcp. "C'est quelque chose que l'on peut gérer."
Le sénateur Nuihau Laurey interpelle le Pays depuis quelques jours sur la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 et surtout ses conséquences économiques.
Selon lui, les mesures prises par le Pays sont insuffisantes. Il y a nécessité d’intervenir pour aider tous les secteurs, comme le secteur du tourisme, alors que le Pays dispose d’une réserve importante "un peu plus de 30 milliards Fcp".
Les entreprises n'auront, selon lui, pas d'autres solutions que "licencier ou mettre la clé sous la porte." Il propose donc un emprunt de 60 milliards Fcp, "c'est quelque chose que l'on peut gérer".
"Le Pays a la possibilité d'intervenir et de soutenir tous les secteurs économiques [...] ce qui permettrait d'éviter les milliers de licenciements vers lesquels nous évoluons tout doucement. Chaque jour de non-décision est un jour perdu. Au mois de mars, on est déjà à 2 000 destructions d'emplois."
Lors d'un point presse avec le Haut-commissaire ce mardi matin, le président Edouard Frich a écarté la solution d'un emprunt : "mon objectif n'est pas d'hypothéquer l'avenir de ce pays pour financer du fonctionnement. Depuis 2013, nous nous efforçons de réduire l'endettement du Pays. Ce n'est pas pour laisser nos enfants rembourser."
Selon lui, les mesures prises par le Pays sont insuffisantes. Il y a nécessité d’intervenir pour aider tous les secteurs, comme le secteur du tourisme, alors que le Pays dispose d’une réserve importante "un peu plus de 30 milliards Fcp".
Les entreprises n'auront, selon lui, pas d'autres solutions que "licencier ou mettre la clé sous la porte." Il propose donc un emprunt de 60 milliards Fcp, "c'est quelque chose que l'on peut gérer".
"Le Pays a la possibilité d'intervenir et de soutenir tous les secteurs économiques [...] ce qui permettrait d'éviter les milliers de licenciements vers lesquels nous évoluons tout doucement. Chaque jour de non-décision est un jour perdu. Au mois de mars, on est déjà à 2 000 destructions d'emplois."
Lors d'un point presse avec le Haut-commissaire ce mardi matin, le président Edouard Frich a écarté la solution d'un emprunt : "mon objectif n'est pas d'hypothéquer l'avenir de ce pays pour financer du fonctionnement. Depuis 2013, nous nous efforçons de réduire l'endettement du Pays. Ce n'est pas pour laisser nos enfants rembourser."