A Tahaa, depuis 3 ans, Tinihau élève des crevettes pas tout à fait comme les autres. Celles-ci sont bleues. Un secteur de niche qui a le vent en poupe. En effet, ils ne sont que deux éleveurs en milieu naturel.
Avant le confinement, ce jeune entrepreneur avait du mal à répondre à la demande sans cesse grandissante. Les pensions de famille, les magasins, des superettes...lui achètent ses crevettes. L'activité rapporte mais nécessite beaucoup d'investissements. Par exemple, un filet coûte 500 000 cfp, et il en faut 3 à 4 par cage.
A cela s'ajoutent l'entretien, et les repas 3 fois par jour et les frais d'expédition des crevettes qu'il fait venir de Tahiti par avion, beaucoup plus élevés que par bateau.
Avec l'allègement des restrictions sanitaires, Tinihau Atger espère augmenter ses ventes pour mieux rentabiliser ses investissements.
Regardez le reportage de Hitimana Qui :