C’est une première depuis la création du service du contrôle de la qualité des perles. Un passage obligé avant toute commercialisation et exportation. Ce volume de perles appartient essentiellement aux négociants de la place.
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Elles devaient disparaître aujourd’hui, jetées à plus de 1000 mètres de fond par le service de la perle. Mais le ministre des ressources marines a finalement décidé de reporter l’opération de destruction de ces rebuts. Frédéric Riveat répond ainsi favorablement à la demande des professionnels du secteur.
Un peu plus de 975 000 rebuts menacés de destruction
Ces perles d'une valeur de plus d’un milliard étaients stockées depuis 2007 par le service de la perle. Des perles qui n’ont pas atteint la couche de nacre réglementaire de 0,8 millimètre d’épaisseur. Elles étaient destinées à disparaître au risque de se retrouver sur le marché. Mais depuis 7 ans, les négociants de Tahiti ne l’entendent pas de cette oreille. Certains ont saisi la justice pour avoir le droit de récupérer leurs biens non commercialisables en l’état. Parmi eux, Ferdinand Ching, négociant depuis une dizaine d’années, propriétaire de 323 000 rebuts concernés par la destruction: "On est contre une telle décision de jeter plusieurs centaines de milliers de perles à la mer, aujourd'hui, alors que les perliculteurs rament toujours aux Tuamotu. L'économie n'est pas au beau fixe" estime t'il.
Le tribunal administratif avait alors ordonné la suspension de la destruction de ces perles en attendant la clarification de la délibération 2005-42, texte qui régit les critères de commercialisation des perles. Depuis 3 mois, de concert avec le ministre des ressources marines, les négociants planchent sur un nouveau projet de loi de pays encadrant les futurs dispositifs de commercialisation. Ce document en cours de finalisation propose notamment de baisser la couche nacrière de 0,8 à 0,6 millimètre. Il est également question de recycler les rebuts et récupérer le nucléus pour s’en servir à nouveau.
Autre piste envisagée : donner de la valeur ajoutée aux rebuts en gravant ces perles. Le territoire va ainsi passer une convention avec la société qui traite les rebuts et les producteurs. Mais les producteurs auront toujours le choix : soit payer pour récupérer les nucleus issus de leurs rébuts soit être payés par le territoire, mais moins qu'avant, pour détruire leurs rebuts. Chaque année une enveloppe de 25 millions de FCP était destinée a payer les producteurs. Le contrôle se fait sur les perles a l'export . Seuls les producteurs sont indemnisés en cas de saisie mais pas les négociants censés contrôler la qualité de leurs perles avant l'export.
La loi de pays vise aussi à alléger les contrôles à l'export et à les intensifier à la production afin de garantir la traçabilité des perles. La possibilité de récupérer les nucleus vise aussi a protéger la Polynésie de nucleus produits en Asie et de mauvaise qualité.
Si la destruction des rebuts est suspendue pour les négociants de perles, les perles des producteurs considérées comme rebuts pourraient quant à elles disparaître en avril prochain puisqu’à ce jour aucun recours n’a été déposé par les perliculteurs.
Un peu plus de 975 000 rebuts menacés de destruction
Ces perles d'une valeur de plus d’un milliard étaients stockées depuis 2007 par le service de la perle. Des perles qui n’ont pas atteint la couche de nacre réglementaire de 0,8 millimètre d’épaisseur. Elles étaient destinées à disparaître au risque de se retrouver sur le marché. Mais depuis 7 ans, les négociants de Tahiti ne l’entendent pas de cette oreille. Certains ont saisi la justice pour avoir le droit de récupérer leurs biens non commercialisables en l’état. Parmi eux, Ferdinand Ching, négociant depuis une dizaine d’années, propriétaire de 323 000 rebuts concernés par la destruction: "On est contre une telle décision de jeter plusieurs centaines de milliers de perles à la mer, aujourd'hui, alors que les perliculteurs rament toujours aux Tuamotu. L'économie n'est pas au beau fixe" estime t'il.
Le tribunal administratif avait alors ordonné la suspension de la destruction de ces perles en attendant la clarification de la délibération 2005-42, texte qui régit les critères de commercialisation des perles. Depuis 3 mois, de concert avec le ministre des ressources marines, les négociants planchent sur un nouveau projet de loi de pays encadrant les futurs dispositifs de commercialisation. Ce document en cours de finalisation propose notamment de baisser la couche nacrière de 0,8 à 0,6 millimètre. Il est également question de recycler les rebuts et récupérer le nucléus pour s’en servir à nouveau.
Autre piste envisagée : donner de la valeur ajoutée aux rebuts en gravant ces perles. Le territoire va ainsi passer une convention avec la société qui traite les rebuts et les producteurs. Mais les producteurs auront toujours le choix : soit payer pour récupérer les nucleus issus de leurs rébuts soit être payés par le territoire, mais moins qu'avant, pour détruire leurs rebuts. Chaque année une enveloppe de 25 millions de FCP était destinée a payer les producteurs. Le contrôle se fait sur les perles a l'export . Seuls les producteurs sont indemnisés en cas de saisie mais pas les négociants censés contrôler la qualité de leurs perles avant l'export.
La loi de pays vise aussi à alléger les contrôles à l'export et à les intensifier à la production afin de garantir la traçabilité des perles. La possibilité de récupérer les nucleus vise aussi a protéger la Polynésie de nucleus produits en Asie et de mauvaise qualité.
Si la destruction des rebuts est suspendue pour les négociants de perles, les perles des producteurs considérées comme rebuts pourraient quant à elles disparaître en avril prochain puisqu’à ce jour aucun recours n’a été déposé par les perliculteurs.