Avant le défilé, c’est l’appréhension. Personne n’y échappe, même les militaires polynésiens. C’est le cas de Muihere : « il y a énormément de stress, faut pas qu’on se loupe, on n’a qu’un seul essai, on n’a pas de 2e chance. Mais c’est une grande fierté d’être ici ». Malgré tout, elle a défilé sans aucun problème.
Pour l’école des mousses, ce défilé est une belle tradition. Le matelot Heimana se projette déjà dans l’avenir, le déclic du 14 juillet sans doute. Il aimerait « pouvoir passer le stage commando et voir par la suite ».
Le premier maître Brad est un peu le chouchou de son groupe des sous-mariniers. Il a déjà de l’expérience : « On appréhende toujours ce moment-là. Mais c’est toujours un honneur de défiler par rapport à d’autres marins ou militaires ». La dernière fois qu’il avait marché sur les Champs-Elysées, c’était il y a 10 ans.
Sur la plus avenue du monde, tous ont certainement eu une pensée pour les anciens du Bataillon du Pacifique, ceux de Bir-hakeim, car ils en sont quelque part les héritiers.
Regardez le reportage d'Eric Cintas :