C'est un dossier peu banal qu'a examiné le tribunal de Papeete, ce 28 mai. A la barre, le prévenu, un client, est finalement relaxé. Il s'avère que la victime, un mineur de 15 ans qui se prosituait en ligne, avait menti sur son âge, pour "avoir de l'argent de poche".
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Au tribunal correctionnel ce 28 mai, un homme de 27 ans au moment des faits, poursuivi pour recours à la prostitution d’un mineur, a finalement été relaxé, alors que l’avocate générale avait demandé un sursis simple.
L’affaire remonte à août 2015 sur la côte Ouest. C’est sur un site de rencontres pour célibataires que le prévenu et la victime entrent en contact. Le mineur âgé alors de 15 ans ment sur son âge. Il affirme être en terminale et avoir 18 ans.
C'est le père de l’adolescent qui découvre le pot au rose un mois après les faits et prévient la police. Dans le téléphone de son fils, des conversations sur des relations sexuelles tarifées avec un homme d’une vingtaine d’années. C’est d'ailleurs l'adolescent qui réclame des relations sexuelles tarifées.
Le prévenu explique à la barre que la photo de profil de la victime postée sur le site de rencontres le rendait plus mature. Il ne pensait pas être en relation avec un mineur au vu de la teneur de leurs échanges.
Ils se rencontrent à trois reprises et le prévenu paie toutes les prestations.
Devant l’expert psychologue, l’adolescent explique ne pas être attiré par les hommes, mais faire cela pour "avoir de l’argent de poche". Ce dernier rajoute qu’il aurait poursuivi cette relation si elle n’avait pas été découverte.
Concernant le prévenu, l’expert note l’absence de tendance perverse, le casier judiciaire vierge, l’homme a une situation professionnelle stable.
Alors que la procureure avait requis à son encontre un sursis simple, les juges ont finalement choisi la relaxe.
L’affaire remonte à août 2015 sur la côte Ouest. C’est sur un site de rencontres pour célibataires que le prévenu et la victime entrent en contact. Le mineur âgé alors de 15 ans ment sur son âge. Il affirme être en terminale et avoir 18 ans.
C'est le père de l’adolescent qui découvre le pot au rose un mois après les faits et prévient la police. Dans le téléphone de son fils, des conversations sur des relations sexuelles tarifées avec un homme d’une vingtaine d’années. C’est d'ailleurs l'adolescent qui réclame des relations sexuelles tarifées.
Le prévenu explique à la barre que la photo de profil de la victime postée sur le site de rencontres le rendait plus mature. Il ne pensait pas être en relation avec un mineur au vu de la teneur de leurs échanges.
Ils se rencontrent à trois reprises et le prévenu paie toutes les prestations.
Devant l’expert psychologue, l’adolescent explique ne pas être attiré par les hommes, mais faire cela pour "avoir de l’argent de poche". Ce dernier rajoute qu’il aurait poursuivi cette relation si elle n’avait pas été découverte.
Concernant le prévenu, l’expert note l’absence de tendance perverse, le casier judiciaire vierge, l’homme a une situation professionnelle stable.
Alors que la procureure avait requis à son encontre un sursis simple, les juges ont finalement choisi la relaxe.