A Paris, l'aviatrice Hawaiki participe à la lutte anti-terroriste

En temps normal, Hawaiki est basée à Istres.

Le 8 mars, c'est la journée de la femme. En France, l'armée de l'air est la force la plus féminisée, un peu plus de 23% des effectifs...loin devant la Marine nationale et l'armée de terre. Portrait d'Hawaiki, une aviatrice polynésienne, en mission à Paris dans le cadre de l'opération Sentinelle. 

Même si l’activité des aéroports parisiens a nettement chuté depuis 1 an à cause de la crise sanitaire, les militaires de l’opération Sentinelle sont toujours sur le qui-vive. C’est le cas à Orly où Hawaiki, engagée dans l’armée de l’air, entre en action. « Cela fait presque 3 semaines |[de patrouille] et on a bientôt terminé, ça fait 3 semaines qu’on est en mission sentinelle », dit la jeune femme.

A 26 ans, c’est sa première mission dans le cadre de cette opération liée à la lutte anti-terroriste sur le territoire national.

Etre toujours sur ses gardes.

Pour elle, être une femme ne lui pose aucun problème. « J’accomplis mes missions, comme les hommes ou les femmes », dit-elle déterminée.

Faire des émules

 

Sous la supervision de l’adjoint du chef de détachement, le groupe composé de Hawaiki et ses coéquipiers patrouille pendant 1 heure et demie à l’intérieur de l’aérogare. Pas de traitement spécial pour la Tahitienne. « Les femmes savent se montrer disponibles au même titre que les hommes, elles ont différentes responsabilités : elles peuvent être équipière ou chef de trinôme », explique l’adjoint.

Titulaire d’une licence end roit et mère d’un enfant, Hawaiki s’est engagée pour une durée de 4 ans dans l’armée. Elle a fait des émules autour d’elle, une vingtaine, dont certaines femmes de sa famille, qui voulaient "s’engager ".

Dans l'aéroport d'Orly.