Le président de la Polynésie française est arrivé ce matin, à Papeete. Un séjour positif avec dans ses valises, une double investiture pour les élections législatives...mais encore rien sur les accords de Papeete.
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Il souhaitait la signature de ces accords "d'ici le mois de décembre 2016" pour définir les grands principes de la relation entre cette collectivité et la métropole, mais rien.
A Paris, Edouard Fritch a rencontré la ministre des Outre-mer, attendue sur le territoire vendredi 17 février, pour parler de ces accords. Selon le président, « il y a encore des verrous » et prévoit d’en rediscuter avec elle lors de son passage à Tahiti.
Autre projet au point mort : l’apport de 700 millions de fcp de l’Etat pour le développement du service d’oncologie ainsi que la mise à disposition de trois médecins internes. Edouard Fritch précise que le projet de convention est à Paris depuis déjà un mois et demi, mais toujours pas de réponse des bureaux de la rue Oudinot.
L’Etat doit aussi participer à la rénovation et au développement de l’installation aéroportuaire de Tahiti-Faa’a et au second câble sous-marin et Tuamotu-Marquises. Les communes, quand à elles, demandent l’ajout d’un article sur la revalorisation du Fond intercommunal de péréquation (FIP).
Votée à l’unanimité à l’assemblée nationale, cela ne devrait être qu’une formalité.
Mais cela ne doit pas être la seule raison. Lors des traditionnels vœux à la presse en janvier dernier, le Haut-commissaire de la République en Polynésie, René Bidal avait annoncé la signature de ces accords, « avant la fin de la mandature du Président de la République ». François Hollande avait assuré que « la parole donnée sera tenue », notamment dans l’aboutissement de ces Accords.
Il ne reste tout de même que deux mois et demi avant les élections présidentielles.
A Paris, Edouard Fritch a rencontré la ministre des Outre-mer, attendue sur le territoire vendredi 17 février, pour parler de ces accords. Selon le président, « il y a encore des verrous » et prévoit d’en rediscuter avec elle lors de son passage à Tahiti.
Autre projet au point mort : l’apport de 700 millions de fcp de l’Etat pour le développement du service d’oncologie ainsi que la mise à disposition de trois médecins internes. Edouard Fritch précise que le projet de convention est à Paris depuis déjà un mois et demi, mais toujours pas de réponse des bureaux de la rue Oudinot.
Que contiennent ces accords de Papeete?
Les accords de Papeete concernent notamment les annonces du Président de la République, lors de sa venue en février 2016. François Hollande, sur la reconnaissance du fait nucléaire, avait annoncé le mise en place d’archives, d’informations et de documentation demandé en 2006 par la commission d’enquête sur les conséquences des essais nucléaires. Dans ces accords, la France reconnaît que la Polynésie a contribué à ce que la France soit une force de dissuasion.Encourager l’économie
Pour stimuler le tissu économique et social, ces accords prévoient également que le désenclavement de la Polynésie passe par la facilitation et la simplification des démarches pour l’obtention des visas pour les investisseurs étrangers, notamment les chinois, ainsi que pour les marins de croisière afin de développer le tourisme.L’Etat doit aussi participer à la rénovation et au développement de l’installation aéroportuaire de Tahiti-Faa’a et au second câble sous-marin et Tuamotu-Marquises. Les communes, quand à elles, demandent l’ajout d’un article sur la revalorisation du Fond intercommunal de péréquation (FIP).
Qu’est ce qui empêche la signature de ces accords ?
Ces accords étaient suspendus notamment au vote de la loi sur l’égalité réelle Outre-mer. Cette loi doit être votée ce mardi 14 février 2016, au sénat.Votée à l’unanimité à l’assemblée nationale, cela ne devrait être qu’une formalité.
Mais cela ne doit pas être la seule raison. Lors des traditionnels vœux à la presse en janvier dernier, le Haut-commissaire de la République en Polynésie, René Bidal avait annoncé la signature de ces accords, « avant la fin de la mandature du Président de la République ». François Hollande avait assuré que « la parole donnée sera tenue », notamment dans l’aboutissement de ces Accords.
Il ne reste tout de même que deux mois et demi avant les élections présidentielles.