Accusée d'avoir ébouillanté son fils, une mère de famille a été condamnée, mardi 15 octobre, à quatre ans de prison assortis du sursis. En clair, elle échappe à la prison ferme à condition qu'il n'y ait pas de récidive. Il s'agit donc d'une peine dissuasive.
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A la barre comparaissait une mère de famille accusée d'avoir ébouillanté son fils de trois ans avec une casserole d'eau... Maman de deux enfants, et enceinte du troisième, elle explique son geste comme une punition infligée à son fils qui se masturbait. Les faits remontent à 2013. Trois ans plus tard, la jeune victime, qui a subi plusieurs greffes de peau, est toujours en état de choc.
Devant le tribunal correctionnel, la mère ne semble pas comprendre la gravité de son geste. L'expert, lui, évoque une mère de famille qui éduque son enfant par la violence, ce dernier a d'ailleurs fait part d'un risque de récidive. Lors de son hospitalisation, l'enfant a montré de nombreuses marques de maltraitance : sur le visage, les oreilles, mais aussi des dents en mauvais état. Le penis de l'enfant a été "mutilé". L'acte de torture a été évoqué au vu des nombreuses mutilations sur le corps. L'enfant aujourd'hui âgé de six ans fait un rejet total de la figure féminine et refuse de parler de sa mère.
Les parents étant séparés et le père présentant des comportements addictifs, l’enfant est élevé par sa grand-mère. Suivie par un psychologue, la mère, dont le deuxième enfant est placé en foyer, n'a plus revu l'enfant depuis les faits, soit 2013. Les services sociaux pensent retirer également le troisième enfant à naître de la maman, enfant attendu l'année prochaine.
A la barre, la mère a manifesté verbalement des regrets même si elle ne s'est pas montrée très expressive. Elle a confié néanmions avoir peur du jugement et, surtout, de se retrouver derrière les barreaux à Nuutania. Elle a fait part de son souhait de récupérer ses enfants.
Le procureur a requis contre la mère trois ans de prison assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve et obligation de soin. Elle a finalement écopé de quatre ans de prison avec sursis, de trois ans de mise à l'épreuve et d'une obligation de soin. Elle devra également indemniser la victime. L'audience pour les intérêts civils est prévue le 8 mars prochain.
Il s'agit donc d'une peine dissuasive qui tend à prévenir la récidive. En clair, la mère de famille ne devra commettre aucun délit durant ce sursis sous peine d'exécuter ses quatre ans de prison.
Devant le tribunal correctionnel, la mère ne semble pas comprendre la gravité de son geste. L'expert, lui, évoque une mère de famille qui éduque son enfant par la violence, ce dernier a d'ailleurs fait part d'un risque de récidive. Lors de son hospitalisation, l'enfant a montré de nombreuses marques de maltraitance : sur le visage, les oreilles, mais aussi des dents en mauvais état. Le penis de l'enfant a été "mutilé". L'acte de torture a été évoqué au vu des nombreuses mutilations sur le corps. L'enfant aujourd'hui âgé de six ans fait un rejet total de la figure féminine et refuse de parler de sa mère.
Suivie par une psychologue
Les parents étant séparés et le père présentant des comportements addictifs, l’enfant est élevé par sa grand-mère. Suivie par un psychologue, la mère, dont le deuxième enfant est placé en foyer, n'a plus revu l'enfant depuis les faits, soit 2013. Les services sociaux pensent retirer également le troisième enfant à naître de la maman, enfant attendu l'année prochaine.
A la barre, la mère a manifesté verbalement des regrets même si elle ne s'est pas montrée très expressive. Elle a confié néanmions avoir peur du jugement et, surtout, de se retrouver derrière les barreaux à Nuutania. Elle a fait part de son souhait de récupérer ses enfants.
Une peine dissuassive
Le procureur a requis contre la mère trois ans de prison assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve et obligation de soin. Elle a finalement écopé de quatre ans de prison avec sursis, de trois ans de mise à l'épreuve et d'une obligation de soin. Elle devra également indemniser la victime. L'audience pour les intérêts civils est prévue le 8 mars prochain.
Il s'agit donc d'une peine dissuasive qui tend à prévenir la récidive. En clair, la mère de famille ne devra commettre aucun délit durant ce sursis sous peine d'exécuter ses quatre ans de prison.