Affaire JPK : la thèse de l'homicide ressurgit

Semaine décidément difficile pour Gaston Flosse. Hier, son immunité parlementaire a été levée par le bureau du Sénat pour la 3ème fois. Parallèlement, le journal Le Monde révèle de nouvelles informations sur l'affaire JPK, dans laquelle d'ex-membres du GIP seraient impliqués.
De nouvelles révélations dans l’affaire de la disparition du journaliste JPK. Les deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui suivent ce dossier de près, ont eu accès à des relevés d’écoutes récentes, pratiquées grâce à des micros placés aux domiciles des suspects.
"Des enregistrements de conversations récemment versés au dossier d'instruction pourraient renforcer la thèse de l'homicide", écrivent les deux journalistes.
Jean-Pascal Couraud dit JPK, ancien rédacteur en chef des Nouvelles de Tahiti, n’a plus donné signe de vie depuis le 15 décembre 1997.
A Paris, les précisions d’Edwige SAINT-THOMAS :

affaire JPK

 

Selon le Monde, "du 11 juin 2013 au 15 octobre 2013, des dispositifs d’écoutes ont en effet été installés par les gendarmes aux domiciles de trois suspects. Le premier d’entre eux est très proche de Gaston Flosse : il s’agit de Leonard « Rere » Puputauki, l'ex-patron du Groupement d'intervention de la Polynésie (GIP), la milice flossiste désormais dissoute. M. Puputauki est poursuivi depuis le 15 juillet 2013 par le juge Jean-François Redonnet, pour « enlèvement et séquestration de personne », et « meurtre commis en bande organisée ».Les deux autres sont des hommes de main de « Rere » : Tino Mara et Tutu Manate, mis en examen des mêmes chefs, le 25 juin 2013, par le juge Redonnet. Or, peu avant leur comparution devant le magistrat instructeur, ces trois hommes se sont vus, ont échangé, et certains de leurs propos ont poussé les gendarmes à retranscrire sur procès-verbal leurs discussions."