Les magistrats ont examiné, mardi 19 juin, deux appels contre l’ordonnance de renvoi de l’affaire Legayic-Ravel. Dans cette affaire, Bill Ravel, patron de Petrocean, est soupçonné d’avoir versé de l’argent à Cyril Legayic pour éviter les conflits sociaux dans le port.
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Si le juge d’instruction a mis en examen le syndicaliste, un intermédiaire, l’homme d’affaires et quatre de ses employés, il a prononcé un non-lieu pour Louis Wane. Mais le parquet soupçonne le patron du groupe Carrefour d’avoir versé de l’argent à la CSIP pour garantir la paix sociale dans son entreprise.
Une version que réfute maître Rémi Barrousse, l’avocat de Louis Wane.
Pour le conseil de Louis Wane, la subvention donnée à la CSIP n’a pas servi à acheter la paix sociale dans le groupe Carrefour.
Autre volet de cette affaire de corruption, celui qui concerne Emmanuel Steinberg-Martin. L’ancien responsable de la communication du haut-commissariat est soupçonné d’avoir transmis une enveloppe pleine d’argent à Jean-Christophe Bouissou, alors élu de l’assemblée. Une enveloppe qui lui avait été confiée par l’intermédiaire de la comptable de Bill Ravel. Mais le fonctionnaire ami des deux hommes a toujours déclaré ne pas être au courant du contenu du paquet.
Il a d’abord été placé sous le statut de témoin-assisté avant d’être finalement mis en examen pour complicité de trafic d’influence.
Son avocate Marie Eftimie-Spitz explique pourquoi elle a fait appel devant la chambre de l’instruction.
Les deux arrêts de la chambre de l’instruction seront rendus le 24 juillet prochain.
Le volet concernant James Salmon, alors ministre des Transports, et Jean-Christophe Bouissou est encore à l’instruction. La justice soupçonne l’actuel ministre du Logement d’avoir reçu des sommes d’argent de la part de Bill Ravel pour permettre à la société de ce dernier, Petrocean, la continuité de la livraison des hydrocarbures dans le port. Mais aussi pour favoriser l’adoption de textes à l’assemblée sur le transport maritime aux Îles Sous-le-vent. Pour rappel, Bill Ravel était à l’origine du projet King Tamatoa, la navette rapide aux Raromatai.
Une version que réfute maître Rémi Barrousse, l’avocat de Louis Wane.
« Des aides financières sont octroyées à tous les syndicats représentatifs »
« Dans le groupe Wane, on a toujours voulu faciliter la négociation sociale »
Autre volet de cette affaire de corruption, celui qui concerne Emmanuel Steinberg-Martin. L’ancien responsable de la communication du haut-commissariat est soupçonné d’avoir transmis une enveloppe pleine d’argent à Jean-Christophe Bouissou, alors élu de l’assemblée. Une enveloppe qui lui avait été confiée par l’intermédiaire de la comptable de Bill Ravel. Mais le fonctionnaire ami des deux hommes a toujours déclaré ne pas être au courant du contenu du paquet.
Il a d’abord été placé sous le statut de témoin-assisté avant d’être finalement mis en examen pour complicité de trafic d’influence.
Son avocate Marie Eftimie-Spitz explique pourquoi elle a fait appel devant la chambre de l’instruction.
« Accidentellement, il s’est retrouvé avec cette enveloppe »
Les deux arrêts de la chambre de l’instruction seront rendus le 24 juillet prochain.
Le volet concernant James Salmon, alors ministre des Transports, et Jean-Christophe Bouissou est encore à l’instruction. La justice soupçonne l’actuel ministre du Logement d’avoir reçu des sommes d’argent de la part de Bill Ravel pour permettre à la société de ce dernier, Petrocean, la continuité de la livraison des hydrocarbures dans le port. Mais aussi pour favoriser l’adoption de textes à l’assemblée sur le transport maritime aux Îles Sous-le-vent. Pour rappel, Bill Ravel était à l’origine du projet King Tamatoa, la navette rapide aux Raromatai.
L’affaire Legayic / Ravel devant la chambre de l’instruction