L'affaire Sarah nui est de retour au palais de justice. Une audience relais pour décider du maintien en détention des 5 principaux prévenus et du maintien des contrôles judiciaires pour 20 autres. Le procès aura lieu le 28 Septembre.
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Procès le 28 Septembre
Ils sont une vingtaine dans la grande salle du palais de justice ce lundi 24 août. Les 5 principaux prévenus, déjà incarcérés en détention provisoire, et la cohorte des « petits » consommateurs, une vingtaine de personnes.
Tous avaient rendez-vous avec le juge pour une audience relais, un rendez-vous pour déterminer le maintien en détention préventive des 5 acteurs principaux et le maintien des contrôles judiciaires pour 20 autres en liberté. L’audience a également fixé la date du procès, ce sera le 28 Septembre.
Le plus grand trafic d’ice jamais démantelé en Polynésie
Le volet international de cette affaire est le plus important trafic d'ice jamais démantelé à ce jour en Polynésie. Les faits remontent entre mai 2017 à octobre 2018. Un trafic d’ice impliquant de nombreuses personnes entre le Mexique, les États-Unis et Tahiti. Les douanes françaises et américaines ont saisi une douzaine de kilos d’ice, mais les enquêteurs estiment que près de 40 kilos auraient été « importés » en Polynésie.
Du beau monde à la barre
Les 5 principaux prévenus : Tamatoa Alfonsi considéré comme le « big boss » et son second Maitai Danielson, rameur de Huahine, le duo a été arrêté en Novembre 2018 au Mexique.
A leur côtés, Christian Boyer qui, selon des écoutes téléphoniques, aurait activement participé, tout comme Gilles Morat et Franckie Tumahai. A leurs côtés, un ancien champion de surf, des membres de la « jet-set » et une nuée de petits consommateurs.
Les prévenus sont poursuivis notamment pour complicité de tentative d'importation non autorisée de stupéfiants, offre ou session non autorisée et participation à une association de malfaiteurs.
Ils encourent des peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour les récidivistes.
Affaire Sarah nui
Affaire Sarah nui 2, les prévenus restent en prison