A la grande surprise de tous, après avoir d'abord voté en faveur, le Sénat s'est finalement prononcé pour la suppression de l’article qui étendait à toutes les demandes d’indemnisation des victimes des essais nucléaires l’application de "l’amendement Tetuanui".
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C'est un enième rebondissement dans le dossier d’indemnisations des victimes du nucléaires... Comme l'ont révélé nos confrères de Tahiti Infos, dans la nuit du vendredi 29 mai, le Sénat a voté la suppression de l'article qui étendait à toutes les demandes d'indemnisation des victimes des essais nucléaires en Polynésie française en cours l'application du fameux "amendement Tetuanui" et ainsi du seuil d’1 millisievert. La même assemblée avait pourtant voté une première fois en faveur de ces nouvelles règles, le 3 mars dernier.
Une bonne nouvelle donc pour les associations qui ne crient pas pour autant victoire. En effet, ce texte devra être à nouveau discuté par les députés et sénateurs au sein de la commission mixte paritaire (CMP). Le gouvernement central aura ainsi la possibilité de réinscrire la disposition dans le texte. Si aucun accord est trouvé, le texte pourrait ensuite être examiné par l'Assemblée nationale. La semaine à venir sera donc décisive …
"Il y a un stock de dossiers en souffrance qui sont suspendus à cette épée Damoclès, savoir si cet amendement va réellement passer ou pas", explique le député Moetai Brotherson, qui espère néanmoins que les députés de la majorité changeront de position.
De leur côté, les associations anti-nucléaires pointent à nouveau le doigt sur la légèreté avec laquelle ce dossier est traité en Métropole. "Il y a une logique par derrière, une reconnaissance qui ne va pas jusqu'au bout. La reconnaissance à la manière de l'Etat aujourd'hui, c'est de nous dire les essais nucléaires c'est du passé, qu'il n'y a pas d'impact aujourd'hui alors que les chiffres sanitaires du Pays montrent le contraire (...) Ces allers-retours entre l'Assemblée et le Sénat dont un jeu dans le temps que l'Etat aime à jouer", explique le président de l’association 193, Auguste Carlson.
Une bonne nouvelle donc pour les associations qui ne crient pas pour autant victoire. En effet, ce texte devra être à nouveau discuté par les députés et sénateurs au sein de la commission mixte paritaire (CMP). Le gouvernement central aura ainsi la possibilité de réinscrire la disposition dans le texte. Si aucun accord est trouvé, le texte pourrait ensuite être examiné par l'Assemblée nationale. La semaine à venir sera donc décisive …
"Il y a un stock de dossiers en souffrance qui sont suspendus à cette épée Damoclès, savoir si cet amendement va réellement passer ou pas", explique le député Moetai Brotherson, qui espère néanmoins que les députés de la majorité changeront de position.
De leur côté, les associations anti-nucléaires pointent à nouveau le doigt sur la légèreté avec laquelle ce dossier est traité en Métropole. "Il y a une logique par derrière, une reconnaissance qui ne va pas jusqu'au bout. La reconnaissance à la manière de l'Etat aujourd'hui, c'est de nous dire les essais nucléaires c'est du passé, qu'il n'y a pas d'impact aujourd'hui alors que les chiffres sanitaires du Pays montrent le contraire (...) Ces allers-retours entre l'Assemblée et le Sénat dont un jeu dans le temps que l'Etat aime à jouer", explique le président de l’association 193, Auguste Carlson.