Les larmes de Papeete à la promenade de Nice cet après-midi, vendredi 15 juillet. Ces deux villes sont jumelées depuis 7 ans. Le maire Michel Buillard, très affecté par cet attentat, a organisé une cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes.
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Le bilan est lourd : 84 morts, plus de 200 blessés et toute une nation sous le choc, jusqu'ici en Polynésie.
Pas facile de retenir ses larmes. Même à l’autre bout du monde, Nissa la bella, l’hymne à la gloire de la ville de Nice entonné par le conseil municipal de Papeete. Un témoignage de sympathie pour ceux qui sont dans le désarroi et la tristesse après l’horreur de Nice.
Papeete est meurtrie et souffre comme Nice. Depuis 2009 les deux villes sont jumelées. L'historien Yves Babin, Niçois d'origine et Polynésien d'adoption, raconte comment des membres de sa famille ont échappé au drame :
Des couronnes, des fleurs ou tout simplement une présence, pour être en communion avec la ville sœur. La cérémonie s’est tenue en plein centre-ville de Papeete, dans la petite rue piétonne baptisée Promenade de Nice. Beaucoup de monde s'est déplacé, comme Raihiti qui a fait ses études à Nice :
Dans la ville, comme sur tous les bâtiments publics, les drapeaux ont été mis en berne à la demande du haut-commissariat. Le deuil national prendra fin lundi 18 juillet.
Retrouvez ce reportage ce soir dans notre Ve'a de 18h30 et notre JT de 19h.
En premier lieu, la prolongation pour 3 mois de l’état d’urgence
Interrogé à ce sujet, George Pau Langevin a déclaré qu’elle défendrait mardi en conseil des ministres à Paris, l’extension à l’outre-mer de l’état d’urgence mais pas à nos trois collectivités du Pacifique. Au regard de notre éloignement avec la métropole.
En revanche, en Polynésie comme en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, le stade de vigilance « Vigipirate renforcé » reste maintenu.
Il continue de s’appliquer principalement aux deux portes d’entrée du territoire : son aéroport et son port. Avec des contrôles renforcés.
Dernier bilan
- 84 morts dont 10 enfants et adolescents.
- 202 blessés. 52 en état d’urgence absolue et 25 toujours en réanimation.
En Polynésie comme sur l’ensemble du territoire national, les drapeaux resteront en berne jusqu’à mardi.
Un deuil national de trois jours en hommage aux victimes et blessés et à leurs familles.
Pas facile de retenir ses larmes. Même à l’autre bout du monde, Nissa la bella, l’hymne à la gloire de la ville de Nice entonné par le conseil municipal de Papeete. Un témoignage de sympathie pour ceux qui sont dans le désarroi et la tristesse après l’horreur de Nice.
Papeete est meurtrie et souffre comme Nice. Depuis 2009 les deux villes sont jumelées. L'historien Yves Babin, Niçois d'origine et Polynésien d'adoption, raconte comment des membres de sa famille ont échappé au drame :
Des couronnes, des fleurs ou tout simplement une présence, pour être en communion avec la ville sœur. La cérémonie s’est tenue en plein centre-ville de Papeete, dans la petite rue piétonne baptisée Promenade de Nice. Beaucoup de monde s'est déplacé, comme Raihiti qui a fait ses études à Nice :
Dans la ville, comme sur tous les bâtiments publics, les drapeaux ont été mis en berne à la demande du haut-commissariat. Le deuil national prendra fin lundi 18 juillet.
Retrouvez ce reportage ce soir dans notre Ve'a de 18h30 et notre JT de 19h.
Dans les collectivités du Pacifique, pas d'état d'urgence
Au lendemain de l’attentat de Nice, le président Hollande a annoncé la mise en place de plusieurs mesures de sécurité.En premier lieu, la prolongation pour 3 mois de l’état d’urgence
Interrogé à ce sujet, George Pau Langevin a déclaré qu’elle défendrait mardi en conseil des ministres à Paris, l’extension à l’outre-mer de l’état d’urgence mais pas à nos trois collectivités du Pacifique. Au regard de notre éloignement avec la métropole.
En revanche, en Polynésie comme en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, le stade de vigilance « Vigipirate renforcé » reste maintenu.
Il continue de s’appliquer principalement aux deux portes d’entrée du territoire : son aéroport et son port. Avec des contrôles renforcés.
Dernier bilan
- 84 morts dont 10 enfants et adolescents.
- 202 blessés. 52 en état d’urgence absolue et 25 toujours en réanimation.
En Polynésie comme sur l’ensemble du territoire national, les drapeaux resteront en berne jusqu’à mardi.
Un deuil national de trois jours en hommage aux victimes et blessés et à leurs familles.