Noyade de Arue : après le drame, les responsabilités

C'est en marchant en bord de mer que 3 amies ont été emportées par une vague.
Une des femmes emportées par les vagues ce week-end sur la plage du Taharaa, est décédée à l’hôpital. Le bilan aurait pu être plus lourd sans l’intervention d’un pompier qui est rapidement intervenu. Le site, réputé dangereux, est pourtant sous la responsabilité de la commune.



Ce dimanche, les quatre amies marchent le long de la plage. Il n’y a pas d’avis de houle, mais les vagues sont puissantes… Trois des 4 amies sont emportées par une lame. Sur la plage déserte, la quatrième va chercher des secours à l’hôtel. Un pompier de l’aéroport se trouve là par hasard. Il est le premier à intervenir pour sauver deux femmes.

Ecoutez Léon Jones :

©Polynésie 1ère

La troisième, ramenée inconsciente par la mer, a été réanimée par les secours. Elle est finalement décédée dimanche après-midi à l’hôpital. Les trois autres amies restent sous surveillance médicale.
Elles connaissaient bien cet endroit réputé dangereux. D’ailleurs, quelques panneaux discrets avertissent du danger. Et aujourd'hui, plusieurs patrouilles municipales sont arrivées pour surveiller la plage.

Patrouille municipale sur la plage où s'est produit le drame.

Car la sécurité des eaux de baignade est de la responsabilité des mairies. Elles ont l’obligation de signaler les lieux dangereux (courants violents, tourbillons, autres causes…).

©Polynésie 1ère

Après ce drame, les messages de prévention s’affichent en continu sur l’écran numérique de la commune. Mais depuis ce week-end, pas de nouveaux panneaux sur la plage, comme ceux installés à Mahina. Contactée, la mairie de Arue n’a pas souhaité s’exprimer.

Un site beau mais assez dangereux.