Triste anniversaire aujourd’hui que celui des attentats de Paris. Il y a un an la France était touchée par les attentats les plus meurtriers de son histoire, faisant 130 morts, au Bataclan. Depuis, la France a relevé ses alertes à leur niveau maximal, mais qu’en est-il en Polynésie ?
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En terme de sûreté et de sécurité ? Sommes-nous réellement à l’abri de toute menace terroriste ?
L’état d’urgence ne s’applique pas en Polynésie. Un an après les attentats de Paris, à l’aéroport de Tahiti, principal point d’entrée dans le pays, rien n’a changé à part quelques affichettes. Comment agir en cas d’attaque terroriste : s’échapper et se cacher.
Une situation déjà dénoncée par la sénatrice Lana Tetuanui :
Au cours des douze derniers mois, la gendarmerie en Polynésie a perdu 15% de ses effectifs. Un escadron entier de gendarmes mobiles déployés ailleurs, dans des territoires dits plus à risques. Du côté de l’armée : statu quo, moyens humains et matériels constants. Pas d’opération sentinelle sur le territoire, qui inclurait une surveillance militaire des points stratégiques et un contrôle aux frontières.
Ci-dessous une interview du contre-amiral Denis Bertrand, Commandant des forces armées en Polynésie sur le sujet :
Côté civil en revanche, les Polynésiens se mobilisent., la réserve opérationnelle de la gendarmerie compte désormais une centaine de bénévoles, mobilisables à tout moment. Les campagnes « Les gestes qui sauvent », organisées par le Haut-commissariat cette année, ont formé 850 personnes aux premiers secours, gratuitement.
Cette année, trois détenus radicalisés de Nuutania ont été fichés S et font l’objet d’une surveillance particulière, 300 nouveaux gendarmes ont été promis pour les Outre-mer à l’horizon 2019. Reste à savoir, combien seront affectés en Polynésie.
L’état d’urgence ne s’applique pas en Polynésie. Un an après les attentats de Paris, à l’aéroport de Tahiti, principal point d’entrée dans le pays, rien n’a changé à part quelques affichettes. Comment agir en cas d’attaque terroriste : s’échapper et se cacher.
Une situation déjà dénoncée par la sénatrice Lana Tetuanui :
Au cours des douze derniers mois, la gendarmerie en Polynésie a perdu 15% de ses effectifs. Un escadron entier de gendarmes mobiles déployés ailleurs, dans des territoires dits plus à risques. Du côté de l’armée : statu quo, moyens humains et matériels constants. Pas d’opération sentinelle sur le territoire, qui inclurait une surveillance militaire des points stratégiques et un contrôle aux frontières.
Ci-dessous une interview du contre-amiral Denis Bertrand, Commandant des forces armées en Polynésie sur le sujet :
Côté civil en revanche, les Polynésiens se mobilisent., la réserve opérationnelle de la gendarmerie compte désormais une centaine de bénévoles, mobilisables à tout moment. Les campagnes « Les gestes qui sauvent », organisées par le Haut-commissariat cette année, ont formé 850 personnes aux premiers secours, gratuitement.
Cette année, trois détenus radicalisés de Nuutania ont été fichés S et font l’objet d’une surveillance particulière, 300 nouveaux gendarmes ont été promis pour les Outre-mer à l’horizon 2019. Reste à savoir, combien seront affectés en Polynésie.
Attentats de Paris : un an après…