Les faits se sont déroulés en août 2015. Les experts sont formels, le bébé a été secoué. Le tribunal a condamné le jeune père de famille à 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis.
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« C’est le dossier du drame absolu », c’est par cette phrase que l’avocate de la partie civile a débuté sa plaidoirie. Pour elle, ce jeune père n’a jamais eu l’intention de maltraiter son enfant. Le conseil du prévenu est également allé dans ce sens, demandant à la cour de considérer que son acte n’a pas été volontaire. Seul le ministère public a parlé de « geste violent ».
C’est en effet un drame douloureux aux conséquences graves qui s’est déroulé ce 29 août 2015. Le jeune père de famille de 21 ans était resté seul avec le nourrisson alors que la mère était en cours. Le bébé ne cesse de pleurer depuis plusieurs jours. Les parents ne savent quoi faire pour le calmer. Ils l’ont emmené plusieurs fois au centre de protection infantile mais aucune maladie n’a été décelée. Seul un changement de lait a été préconisé.
Le bébé est tonique, son père a d’ailleurs peur de le prendre dans les premiers temps. Le couple âgé d’une vingtaine d’années a eu le nourrisson « trop jeune » reconnaît la mère. Elle est étudiante, lui, a un BAC Pro menuiserie mais ne travaille pas. Il garde son fils. Quand le nourrisson pleure il lui dit « Arrête de pleurer, je suis là ». Cette fois, l’a-t-il bercé plus fort que d’habitude ? Effondré à la barre, le jeune père ne sait pas.
Sauf que les experts sont formels, le bébé a été secoué. Il présente des lésions au cerveau qui ont causé une infirmité de 66%. Et ce n’est qu’à l’âge de 18 ans que le diagnostic sur son invalidité permanente sera posé. En attendant, l’enfant de 3 ans ne parle pas, ne marche pas, ne peut pas saisir d’objet.
Le tribunal correctionnel a estimé que les gestes qui ont conduit au traumatisme étaient volontaires et l’ont condamné à 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis.
C’est en effet un drame douloureux aux conséquences graves qui s’est déroulé ce 29 août 2015. Le jeune père de famille de 21 ans était resté seul avec le nourrisson alors que la mère était en cours. Le bébé ne cesse de pleurer depuis plusieurs jours. Les parents ne savent quoi faire pour le calmer. Ils l’ont emmené plusieurs fois au centre de protection infantile mais aucune maladie n’a été décelée. Seul un changement de lait a été préconisé.
Le bébé est tonique, son père a d’ailleurs peur de le prendre dans les premiers temps. Le couple âgé d’une vingtaine d’années a eu le nourrisson « trop jeune » reconnaît la mère. Elle est étudiante, lui, a un BAC Pro menuiserie mais ne travaille pas. Il garde son fils. Quand le nourrisson pleure il lui dit « Arrête de pleurer, je suis là ». Cette fois, l’a-t-il bercé plus fort que d’habitude ? Effondré à la barre, le jeune père ne sait pas.
Sauf que les experts sont formels, le bébé a été secoué. Il présente des lésions au cerveau qui ont causé une infirmité de 66%. Et ce n’est qu’à l’âge de 18 ans que le diagnostic sur son invalidité permanente sera posé. En attendant, l’enfant de 3 ans ne parle pas, ne marche pas, ne peut pas saisir d’objet.
Le tribunal correctionnel a estimé que les gestes qui ont conduit au traumatisme étaient volontaires et l’ont condamné à 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis.