C’est un sujet pas vraiment mis en lumière au fenua, les bébés qui naissent prématurément. Et pourtant, près de 200 naissances de ce genre sont enregistrées en Polynésie depuis 2019 par an, contre 600 auparavant.
Une grande différence qui n’a pas encore d’explications pour l’instant. Selon les médecins, la crise du covid 19 aurait eu une influence, mais aucune certitude.
Pour les bébés nés à 25 semaines ou 31 semaines, leurs conditions de prise en charge sont particulières, et il existe des moyens spécifiques pour assurer leur devenir.
L’hôpital s’est donc doté d’appareils révolutionnaires, comme l’explique Brigitte, infirmière en néonatologie depuis 25 ans.
Brigitte
La problématique réside dans les naissances qui ont lieu dans les îles. Les mamans doivent tout mettre en œuvre pour accoucher à l’hôpital, pour plus de sécurité.
On écoute Francoise Pawlotsky, médecin-chef en néonatologie au CHPF :
Françoise Pawlotsky
En général, la prématurité a évolué. Aujourd'hui, "tout est fait pour reproduire au maximum la douceurs autour de l'enfant. Car à l'intérieur du ventre, le bébé est dans l'eau, les bruits sont atténués", explique Francoise Pawlotsky. "Avec des soins de développement, les enfants ont des développements neurologiques complètement améliorés", poursuit le docteur.
Cette journée de la prématurité sera ponctuée cet après-midi par un concert animé, entre autres, par Natihei.
Des clowns feront aussi leur show, un stand de vente de petites pieuvres, chères aux petits prématurés, attend aussi les visiteurs.