Le comité de Polynésie de la Ligue contre le cancer lance une grande campagne de prévention jusqu’à la fin du mois. L’objectif est de sensibiliser la population au dépistage de quatre cancers majeurs en Polynésie : thyroïde, sein, poumon et enfin celui de la prostate.
•
Les chiffres sont là : seulement trois femmes sur dix se font dépister en Polynésie française du cancer du sein, alors qu’en Métropole, ce sont huit femmes sur dix qui se font dépister. Détecté tôt, le cancer du sein se guérit pourtant très bien aujourd’hui. Dans l'Hexagone, on survit deux à trois fois plus qu’ici grâce au dépistage.
Pourquoi existe t-il autant de freins et de peur par rapport au dépistage au fenua ? "Jusqu'à aujourd'hui lorsqu'on parle et prononce le mot cancer, à côté on met le mot de la mort. C'est une réaction normale, c'est la peur qui fait ça mais aujourd'hui en Polynésie française, on est capable de détecter très tôt, de traiter comme il se doit", explique Natache Helme, la présidente du comité de Polynésie de la Ligue contre le cancer.
Le comité de lutte contre le cancer doit se battre pour arriver à financer ses activités. Pourtant, la structure est reconnue d’intérêt général depuis 2011. "Si on pouvait avoir 7 ou 8 millions de Fcfp, mais avec la crise aujourd'hui, on ne va pas faire de ventes de t-shirt (...) Tout ça impacte sur le fonctionnement de la ligue. Je fais appel à toutes les entreprises : nous cherchons des fonds pour être au plus près de nos patients encore."
Outre le fait de sauver des vies, les dépistages précoces permettent également au système de soins de faire d’énormes économies. Une séance de radiothérapie coûte 105 000 Fcfp, alors quand il faut multiplier par 20, cela fait beaucoup. Une séance de chimio coûte environ un million de Fcfp. Ce sont des sommes énormes... Or, la prévention coûte beaucoup moins cher, une autre bonne raison pour encourager le dépistage.
Pourquoi existe t-il autant de freins et de peur par rapport au dépistage au fenua ? "Jusqu'à aujourd'hui lorsqu'on parle et prononce le mot cancer, à côté on met le mot de la mort. C'est une réaction normale, c'est la peur qui fait ça mais aujourd'hui en Polynésie française, on est capable de détecter très tôt, de traiter comme il se doit", explique Natache Helme, la présidente du comité de Polynésie de la Ligue contre le cancer.
Interview
Le comité de lutte contre le cancer doit se battre pour arriver à financer ses activités. Pourtant, la structure est reconnue d’intérêt général depuis 2011. "Si on pouvait avoir 7 ou 8 millions de Fcfp, mais avec la crise aujourd'hui, on ne va pas faire de ventes de t-shirt (...) Tout ça impacte sur le fonctionnement de la ligue. Je fais appel à toutes les entreprises : nous cherchons des fonds pour être au plus près de nos patients encore."
Interview
Outre le fait de sauver des vies, les dépistages précoces permettent également au système de soins de faire d’énormes économies. Une séance de radiothérapie coûte 105 000 Fcfp, alors quand il faut multiplier par 20, cela fait beaucoup. Une séance de chimio coûte environ un million de Fcfp. Ce sont des sommes énormes... Or, la prévention coûte beaucoup moins cher, une autre bonne raison pour encourager le dépistage.