Championnat de France de surf : hommage à Elio et polémique sur les requins

Sur la grande plage de Biarritz dimanche, les participants aux championnats de France de surf ont rendu hommage au jeune Elio Canestri. Ce jeune surfeur du Pôle espoir de la Réunion avait été mortellement attaqué par un requin en avril dernier.



Le prénom d'Elio a été formé par des participants alignés sur la plage, tandis que son père prenait la parole, juste après le président de la Fédération française de surf.

Jean-Luc Arassus, qui s'en est pris notamment aux scientifiques :

Hommage à Elio, haine des requins


Régulation et non sur-protection des requins

Selon le site Outre-Mer 1ère, le père d’Elio a pris la parole était soutenu par ses amis et entouré des jeunes surfeurs de La Réunion, Giovanni Canestri a fait part de sa profonde souffrance « c’est très dur pour moi. On ne s’habitue pas à ce genre de choses.» Ce père est en colère « la guerre de demain est la guerre de l’écologie. On en est tous conscient. On m’a demandé si j’avais un esprit de revanche ? Non, le requin n’y est pour rien. Ce qui s’est passé ce jour là, n’aurait jamais dû se passer. Il y a des gens ignobles qui nous traitent d’assassins alors que l’on demande la régulation des requins. Cette situation n’existait pas auparavant. On est dans une super protection de l’animal. Le lobbying des écologistes nous ment. Beaucoup de scientifiques nous mentent. Le requin bouledogue est une plaie pour la Réunion. Il a créé beaucoup de malheurs à la Réunion. Il a enlevé des vies, une partie des vies des victimes. »


Australie : des drônes pour traquer les requins sur le littoral
Des drônes au large des plages, des "stations d'écoute" et des bouées équipées de sonars dernier cri: un nouveau dispositif de lutte contre les attaques de requins a été dévoilé dimanche dans l'est de l'Australie.
Treize attaques ont été signalées depuis le début de l'année sur les plus de 2 000 kilomètres de côtes de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, contre trois en 2014. En février, un surfeur japonais a péri après avoir eu les jambes arrachées par un squale.
En réponse, les autorités de l'Etat, qui avaient d'ores et déjà exclu toute campagne de chasse au squale, ont présenté dimanche un plan multiformes faisant appel aux technologies les plus avancées.
"Nous sommes fiers d'être la première juridiction au monde à adopter une stratégie globale pour garder nos plages sûres", a déclaré le ministre de l'Industrie primaire de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, Niall Blair.
Ce plan sur cinq ans, d'un montant de 16 millions de dollars australiens (10,4 millions d'euros), prévoit à partir de l'été austral des essais de drones pour la surveillance du littoral en temps réel et une surveillance accrue par hélicoptères.
Une vingtaine de "stations d'écoute" vont être construites dans les zones où la présence de squales est la plus forte, afin de surveiller les requins équipés de balises acoustiques.
             
Des bouées équipées de sonar
             
Les informations recueillies serviront notamment à alimenter une application dédiée disponible sur téléphone portable. L'enveloppe doit aussi financer la poursuite des recherches sur de nouvelles technologies comme des barrières électriques alimentées par l'énergie des vagues.
Ce plan intervient après un sommet, fin septembre à Sydney, au cours duquel de nombreux spécialistes des requins du monde entier avaient échangé sur les moyens technologiques disponibles pour prévenir les attaques.
 Le gouvernement de l'Etat d'Australie occidentale a dû en septembre 2014 renoncer à une politique controversée de capture et d'élimination des requins au moyen d'hameçons appâtés installés à un kilomètres des plages.
L'Autorité pour la protection de l'environnement (EPA) s'était opposée à ce plan, faute de garanties suffisantes sur son impact sur les populations de requins blancs.
             
AFP