Le CIVEN, le Comité d’Indemnisation des Essais Nucléaires, s’est de nouveau réuni, lundi 23 octobre, à Paris. Cela faisait trois mois que son activité était suspendue, suite la démission de six membres de la commission.
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La crise remonte à juillet dernier. Elle avait été provoquée par le vote d’une loi qui modifiait les conditions d’obtention des indemnisations. Cela faisait donc trois mois que l'activité du CIVEN était suspendue alors que 1 000 dossiers restent encore à traiter.
La refonte de la loi Morin et la disparition de la notion de "risque négligeable" devraient permettre d’augmenter significativement le nombre de personnes indemnisées. Une nouvelle commission devrait voir le jour d'ici mars 2018.
Dans cette nouvelle loi, la notion de "risque négligeable" n’apparaît plus. En clair, toutes les demandes d’indemnisation de personnes qui vivaient en Polynésie française au moment des essais nucléaires sont acceptées de manière automatique.
Jean-Luc Sans, le président de l’AVEN (l’Association des Vétérans des Essais Nucléaires) est pour ce changement, mais sur des zones géographiques plus circonscrites.
La refonte de la loi Morin et la disparition de la notion de "risque négligeable" devraient permettre d’augmenter significativement le nombre de personnes indemnisées. Une nouvelle commission devrait voir le jour d'ici mars 2018.
Reportage
Dans cette nouvelle loi, la notion de "risque négligeable" n’apparaît plus. En clair, toutes les demandes d’indemnisation de personnes qui vivaient en Polynésie française au moment des essais nucléaires sont acceptées de manière automatique.
Jean-Luc Sans, le président de l’AVEN (l’Association des Vétérans des Essais Nucléaires) est pour ce changement, mais sur des zones géographiques plus circonscrites.
Interview