Le Heiva i Tahiti va rendre hommage au chef de troupe mythique, Coco Hotahota. Ce dernier est également à l'origine cette année du grand spectacle qui se tiendra au marae Arahurahu à Paea.
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Le 19 juillet, lors de la soirée de remise des prix des concours de chants et de danses du Heiva, un hommage particulier sera rendu à Coco Hotahota, chef de troupe mythique qui a fait ses premiers pas avec l'illustre Madeleine Moua. C'est ainsi qu'il acquiert l’essentiel de sa formation de danseur et un bagage traditionnel qu’il ne cessera de valoriser dans sa propre formation.
A l'origine de la troupe Temaeva, il régnera en maître au Tiurai puis au Heiva. En 1969, le groupe gagne pour la première fois le grand prix de danse traditionnelle et celui du meilleur orchestre et des plus beaux costumes. Quatorze fois lauréats du concours de ‘ori tahiti, Temaeva s’impose, enchante et... provoque.
En 1980, il fait porter à ses danseurs des costumes réalisés à partir de boites de conserve. Son objectif : dénoncer la dérive moderniste. En 1997, ses danseurs apparaissent vêtus de smokings noirs et parapluies, les femmes, elles, portent robes noires, talons à aiguilles et gants blancs…
Ces provocations sont des avertissements pour sauver ce qui peut encore l’être. "Oui, j’ai voulu provoquer et la danse doit évoluer. Chaque génération apportera son petit bouleversement mais nous devons nous servir du passé pour entrer dans l’avenir, ne pas singer les autres.", affirme-t-il alors dans le magazine culturel Hiro’a de septembre 2012.
En 1992, Coco Hotahota fait ses adieux au Heiva. Mais l'appel de la scène est trop fort, il remonte sur To'ata avec sa troupe en 1999, en s’octroyant au passage la victoire. Le chef de troupe s'absente encore de la scène. Dix ans plus tard, il revient. Et, en 2015, il remporte de nouveau le Heiva. Coco Hotahota l'indomptable est de retour.
Cette année, le chef de Temaeva ne se produira pas à To'ata. La raison ? Il est à l'origine du grand spectacle qui a traidtionnellement lieu sur le marae Arahurahu de Paea. Au micro de nos journalistes, il évoque le spectacle qu’il a conçu avec son ami, Alec Ata.
A l'origine de la troupe Temaeva, il régnera en maître au Tiurai puis au Heiva. En 1969, le groupe gagne pour la première fois le grand prix de danse traditionnelle et celui du meilleur orchestre et des plus beaux costumes. Quatorze fois lauréats du concours de ‘ori tahiti, Temaeva s’impose, enchante et... provoque.
En 1980, il fait porter à ses danseurs des costumes réalisés à partir de boites de conserve. Son objectif : dénoncer la dérive moderniste. En 1997, ses danseurs apparaissent vêtus de smokings noirs et parapluies, les femmes, elles, portent robes noires, talons à aiguilles et gants blancs…
Ces provocations sont des avertissements pour sauver ce qui peut encore l’être. "Oui, j’ai voulu provoquer et la danse doit évoluer. Chaque génération apportera son petit bouleversement mais nous devons nous servir du passé pour entrer dans l’avenir, ne pas singer les autres.", affirme-t-il alors dans le magazine culturel Hiro’a de septembre 2012.
Le grand spectacle au marae Arahurahu
En 1992, Coco Hotahota fait ses adieux au Heiva. Mais l'appel de la scène est trop fort, il remonte sur To'ata avec sa troupe en 1999, en s’octroyant au passage la victoire. Le chef de troupe s'absente encore de la scène. Dix ans plus tard, il revient. Et, en 2015, il remporte de nouveau le Heiva. Coco Hotahota l'indomptable est de retour.
Cette année, le chef de Temaeva ne se produira pas à To'ata. La raison ? Il est à l'origine du grand spectacle qui a traidtionnellement lieu sur le marae Arahurahu de Paea. Au micro de nos journalistes, il évoque le spectacle qu’il a conçu avec son ami, Alec Ata.