Coronavirus, vigilance et risque faible en Polynésie

Le bilan du nouveau coronavirus s'est alourdi en Chine avec 17 morts. Les autorités ont décidé d’interdire les départs d’avions et de train au départ de Wuhan, la ville où le virus a fait son apparition. En Polynésie le risque d’introduction du virus est considéré comme faible.

 
17 morts et 448 cas confirmés en Chine

Les autorités sanitaires chinoises avertissent que le virus, qui se transmet par les voies respiratoires, pourrait « muter » et se propager plus facilement.

Le virus a été repéré dans la ville de Wuhan sur un marché aux animaux. il a été fermé et désinfecté le 1er janvier mais la source d’infection n’a pu être déterminée.

D’autres pays touchés

Depuis, d’autres cas ont également été recensés à Pékin, Shanghai et Guangdong. Par ailleurs, 15 personnels de santé à Wuhan ont été contaminés par des patients. Quatre autres pays ont confirmé un ou plusieurs cas importés :  Thaïlande, Japon, République de Corée et Etats-Unis. En France un cas a finalement été déclaré négatif.

 
A l’heure actuelle, le risque d’introduction en Polynésie française de cas lié à cet épisode est considéré comme faible par la direction de la santé.

Néanmoins le bulletin de surveillance sanitaire de ce jour émet des recommandations pour les personnes ayant récemment séjourné en Chine et présentant à leur retour au Fenua des symptômes respiratoires (fièvre, toux et éventuellement difficultés respiratoires):

- Porter un masque chirurgical lors de contacts avec d’autres personnes

- Utiliser des mouchoirs jetables et se laver régulièrement les mains (solution hydro alcoolique)

- Contacter rapidement le Samu Centre 15, en faisant état des symptômes et du séjour récent en Chine, afin de bénéficier d’une prise en charge adaptée. Il est recommandé de ne pas se rendre directement chez son médecin, dans un dispensaire ou aux urgences pour éviter toute potentielle transmission à d’autres personnes


L'Organisation mondiale de la santé se réunit jeudi pour déterminer s'il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale ».