Les cas de covid se multiplient de façon très rapide et très inquiétante. 13 décès supplémentaires ont été enregistrés le 17 août 2021. Dans ce contexte sanitaire, les volontaires sont nombreux à se faire tester.
Rien qu'à Punaauia et Papeete ce mardi 17 août, 2 500 personnes ont subi un prélèvement nasal. Entre 50 et 60% des tests sont positifs.
Trois préleveurs à Punaauia
Hinarava Paheroo est hygiéniste dentaire à Faaa. Aujourd’hui, elle est préleveuse à Punaauia, où l’église adventiste a prêté ses locaux.
Heureusement que Hinarava a accepté cette mission. Car plus le centre de dépistage dispose de préleveurs, plus il peut tester de patients :
Tous les jours, on reçoit jusqu'à 200 personnes. Aujourd'hui, exceptionnellement, il y a trois préleveurs. Donc on en prend jusqu'à 250.
A la Présidence, c'est l'usine
A Papeete, c’est sans surprise à la Présidence que l’institut Malardé a installé son testodrome. Tous les employés sont mobilisés pour tester une moyenne de 2 000 personnes par jour. C’est l’usine. Toute une organisation a été mise en place, chaque personne est appelée par son numéro, et chaque chaise est désinfectée.
Avec le test antigénique, ceux qui sont positifs obtiennent un résultat dans les 20 minutes qui suivent le prélèvement. Ils doivent alors se confiner immédiatement et pour 10 jours - en espérant qu’ils le fassent. Car se confiner, c'est tout simplement bloquer la transmission du virus, a insisté Hervé Varet, Directeur de l’Institut Louis Malardé.
Les autres font l’objet d’investigations plus poussées. Tous les tests antigéniques négatifs sont envoyés en laboratoire où ils font l'objet d'une analyse en RT-PCR, puisque "la technique antigénique n'est pas aussi fiable que la RT PCR", a expliqué le Directeur de l'ILM. En effet, dans 20% des cas un résultat antigénique négatif peut se révéler positif en PCR, a précisé Hervé Varet. Mais au moins, une partie des personnes infectées sont identifiées plus rapidement.