Fin du bras de fer ou de la tension qui régnait ces derniers jours entre la CPS et le conseil de l'ordre des médecins. Les deux parties ont décidé de privilégier la communication avec une vision commune sur l'augmentation des arrêts maladies liés à la Covid (15 000 entre le 1er et le 27 août). Par exemple, il y a eu 3 700 arrêts maladies pour la seule journée du 18 août !
Le 20 août, le médecin chef du controle médical de la CPS avait alors adressé un courrier à tous les médecins libéraux en évoquant des "prescriptions non justifiées et préjudiciables à la CPS".
Hier, sur notre plateau, le directeur général de la CPS, Vincent Fabre, a déclaré que la réunion de lundi soir entre la CPS et les médecins libéraux a permis de débloquer la situation tendue qui existait entre eux. En particulier à l'occasion de la gestion de la crise covid et des arrêts-maladies. "On a mis en évidence des divergences d'approche", a déclaré Vincent Fabre. "On a rappelé les consignes à appliquer en terme de gestion des personnes covidées et des personnes cas contact. On a souhaité faire ce travail avec les médecins en totale coordination", a-t-il ajouté.
"On comprend que le courrier a été mal perçu, ce courrier était essentiellement un rappel des règles en vigueur. Je pense que la sur la forme, il n'était pas complètement adapté, surtout en cette période de crise".
Ecoutez Vincent Fabre, directeur général de la CPS, interviewé hier soir par Aiata Tarahu :
Mais cette crise a également permis de relancer le débat sur la convention collective individuelle qui relie les médecins libéraux à la CPS. Elle est reconduite depuis 8 ans, et donc, obsolète, quelque part.
Pour Nédim Al Wardi, président du conseil de l'ordre des médecins, "le rétablissement de la convention collective si possible avant la fin de l'année est un point extrêmement important pour tout le monde...[cela va] aider la CPS à prendre des décisions correctes en s'appuyant sur les médecins qui sont sur le front..."
Ecoutez-le :