Mardi 10 mars, une centaine de pompiers se sont mobilisés pour dénoncer leur situation. Un cri d'alerte pour interpeller les autorités sur leur salaire et leur statut.
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Les sapeurs-pompiers sont environ 250 en Polynésie française. 150 se sont déplacés, ce mardi matin, pour manifester et pour interpeller les autorités sur leur situation. Parmi les points de revendications, ils demandent une revalorisation de leur salaire et de leur statut.
En effet, ces héros du quotidien touchent un salaire équivalent à un SMIG soit 150 000 cfp. Bloqués en catégorie D de la fonction publique communale, les pompiers demandent donc la mise en place d’un statut adapté car leur métier relève bien des spécificités.
Par ailleurs, ils dénoncent un vrai manque d'effectifs. Toutes les casernes, en tout cas la majorité, ne peuvent envoyer qu’une seule équipe en intervention tellement les effectifs manquent. "Si les pompiers manquent d’effectifs, alors la population est en danger", pouvait-on entendre ce mardi matin. Tous ceux qui étaient présents sont de repos ou en congé car ils ne veulent pas continuer à déshabiller les effectifs des casernes.
Ce cri d'alerte a aussi été l'occasion de déplorer un manque de cadre, la perte de l’ancienneté due au passage à la fonction publique communale ainsi que des heures de garde non comptabilisées. "On est là pour alerter l'opinion de nos politiques (...) Il y aura un réel danger dans l'avenir", explique Charles Vanaa, chef de corps des pompiers de Faa'a.
En effet, ces héros du quotidien touchent un salaire équivalent à un SMIG soit 150 000 cfp. Bloqués en catégorie D de la fonction publique communale, les pompiers demandent donc la mise en place d’un statut adapté car leur métier relève bien des spécificités.
Par ailleurs, ils dénoncent un vrai manque d'effectifs. Toutes les casernes, en tout cas la majorité, ne peuvent envoyer qu’une seule équipe en intervention tellement les effectifs manquent. "Si les pompiers manquent d’effectifs, alors la population est en danger", pouvait-on entendre ce mardi matin. Tous ceux qui étaient présents sont de repos ou en congé car ils ne veulent pas continuer à déshabiller les effectifs des casernes.
Ce cri d'alerte a aussi été l'occasion de déplorer un manque de cadre, la perte de l’ancienneté due au passage à la fonction publique communale ainsi que des heures de garde non comptabilisées. "On est là pour alerter l'opinion de nos politiques (...) Il y aura un réel danger dans l'avenir", explique Charles Vanaa, chef de corps des pompiers de Faa'a.
Cri d’alerte des pompiers