Ils sont jeunes pour la plupart, en recherche d’un autre mode de vie, plus naturel, plus sain …
Et ce matin, c’est auprès de Jean Baptiste qu’ils sont venus piocher des idées et prendre des conseils. Souvent c’est pour se lancer dans un petit jardin potager au fond du jardin.
Dans le cas d’Eileen, l’échange est plus professionnel.
Elle a créé sa société de plats végan et compte bien se lancer elle aussi dans l’agriculture bio. "On cuisine végan pour la simple raison que comme on cuisine dans notre propre cuisine privée, pour respecter les règles d'hygiène il faut que soit sans produit animalier", explique Eileen Crawley.
Saine culture
Sur deux hectares qu’il loue, Jean Baptiste cultive des tomates, des taros, des concombres, des courgettes, des aubergines et des papayes. Ses grands-parents lui ont transmis l’amour de la terre.
Et il se refuse depuis le début à utiliser des pesticides, des herbicides ou des engrais. Il est aussi un homme de son temps, ne se refusant pas de temps à autre un petit plaisir caché.
Mais il veut rester en bonne santé. "En mangeant bio, tu es vraiment en forme dans le travail...Il est temps de retourner à l'agriculture naturelle ou bio...l'obésité touche beaucoup de gens...et il faut que nous les locaux, on produise bio et ça c'est possible", dit Jean-Baptiste Tavanae.
Sa certification bio est contrôlée tous les ans par ce système participatif.
Heiva qui en est l’une des animatrices reçoit aussi aujourd’hui une jeune femme qui a créé sa petite entreprise de fabrication de tofu traditionnel.
Elle milite pour que les Polynésiens retrouvent le chemin d’une alimentation saine. "Il faut revenir à l'alimentation des ancêtres...Il faut dire aux Polynésiens qu'ils ont tout dans leur jardin, planter eux-mêmes leur petit jardin, parce que le bio est accessible à tous", explique Heiva Faatauira, animatrice au SPG BIO FETIA.
Bio et bon
Un point sur lequel Jean Baptiste la rejoint sans réserve.
Tous sont souriants : le travail est dur, mais la demande explose. Tout le monde veut du bon et du bio, même si c’est un peu plus cher.
Comme une prise de conscience qui commence.