Un militaire de retour d'une mission en République Centre Africaine a été retrouvé mort par sa famille quartier du commerce à Papeete. Il ne s'agirait pas d'un cas d'ebola selon la direction de la santé mais une autopsie a été ordonnée pour découvrir l'origine sans doute infectieuse du décès.
Un homme de 31 ans a été découvert décédé a domicile par sa famille lundi à 12 heures quartier du commerce. Il s’agit d’un militaire revenu a Tahiti le 7 mars 2015, en permission, après un séjour de 2 mois en République Centre Africaine.
Le médecin libéral, appelé au domicile par le centre 15 (SANIU), a établi le certificat de décès vers l2 heures 30. Compte tenu de la notion de séjour en Afrique, en concertation avec le SAMU, il n’a pas été délivré de certificat de non contagiosité et un obstacle médico-légal a l’inhumation a été
fait, avec dernande d’autopsie.
Le bureau de veille sanitaire de la direction de la santé, contacté a 13 heures 50 par le centre régulateur 15, a demandé que le corps ne soit pas manipulé ni emmené. L’investigation réalisée avec le concours du service de santé des armées et de la direction de la défense et de la protection civile confirme avec certitude l’absence de séjour de la personne dans les pays actuellement en épidémie d’Ebola (Guinée, Sierra Leone, Liberia).
Cette confirrmation a été obtenue vers l7 heures , après renseignements pris auprès des instances militaires en rnétropole. Ainsi, en référence aux définitions admises a ce jour par les autorités sanitaires nationales et internationales, ce déces ne peut pas étre considéré comme suspect
d’infection a virus ébola.
Cependant, une cause infectieuse du déces semble probable d’après le tableau clinique,peut-étre d’origine importée. Dans ces conditions, il a été décidé de traiter le corps comme potentiellement contagieux et une prise en charge au domicile en cercueil scellé a été réalisée.
Le corps a été emrnené au service de la morgue du CHPF. Une autopsie devrait être réalisée afin de déterminer précisément la cause de décès.
Source : communiqué de la direction de la santé
Mario Leroi / Mirko Vanfaut
Le médecin libéral, appelé au domicile par le centre 15 (SANIU), a établi le certificat de décès vers l2 heures 30. Compte tenu de la notion de séjour en Afrique, en concertation avec le SAMU, il n’a pas été délivré de certificat de non contagiosité et un obstacle médico-légal a l’inhumation a été
fait, avec dernande d’autopsie.
Le bureau de veille sanitaire de la direction de la santé, contacté a 13 heures 50 par le centre régulateur 15, a demandé que le corps ne soit pas manipulé ni emmené. L’investigation réalisée avec le concours du service de santé des armées et de la direction de la défense et de la protection civile confirme avec certitude l’absence de séjour de la personne dans les pays actuellement en épidémie d’Ebola (Guinée, Sierra Leone, Liberia).
Cette confirrmation a été obtenue vers l7 heures , après renseignements pris auprès des instances militaires en rnétropole. Ainsi, en référence aux définitions admises a ce jour par les autorités sanitaires nationales et internationales, ce déces ne peut pas étre considéré comme suspect
d’infection a virus ébola.
Cependant, une cause infectieuse du déces semble probable d’après le tableau clinique,peut-étre d’origine importée. Dans ces conditions, il a été décidé de traiter le corps comme potentiellement contagieux et une prise en charge au domicile en cercueil scellé a été réalisée.
Le corps a été emrnené au service de la morgue du CHPF. Une autopsie devrait être réalisée afin de déterminer précisément la cause de décès.
Source : communiqué de la direction de la santé