L'association des commerçants du Centre Vaima se mobilise et organise une collecte de déchets électroniques du 31 mai au 5 juin. Les particuliers sont invités à venir déposer leur ancien matériel en échange d'un bon d'achat de 5.000 F, en attendant un véritable circuit de recyclage.
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En attendant le vrai principe de Responsablité Elargie du Producteur (REP) qui existe dans de nombreux pays (les fabricants sont responsables de la gestion des déchets électroniques en fin de vie, ndlr), l'association des commerçants du centre Vaima, à Papeete, organise une collecte de déchets électroniques du 31 mai au 5 juin. Les particuliers sont invités à venir déposer leurs téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones usagés, cartouches d'imprimante, disques durs, consoles de jeux...en échange d'un bon d'achat de 5.000 F à valoir sur du matériel neuf dans les magasins spécialisés du Centre Vaima.
La Responsabilité Elargie du Producteur (REP) n'existe pas en Polynésie, mais plusieurs entreprises locales initient ce type de collectes depuis 2010, en échange de bons d'achat. En partenariat avec Fenua Ma, ces déchets sont ensuite récupérés et conditionnés avant d’être exportés vers la Nouvelle-Zélande pour y être recyclés.
Car en dehors de ces opérations ponctuelles, les déchets électroniques polynésiens sont peu valorisés, peu recyclés. Ils sont, la plupart du temps, jetés au bac gris, aux encombrants, voire ils terminent dans des dépotoirs sauvages. Or, leurs composants sont hautement polluants.
Tout au long de l'année, les particuliers peuvent rapporter leurs déchets électroniques au syndicat Fenua Ma. Mais il s'agit d'une démarche volontaire et payante (90F le kilo, 160 F/kg pour les écrans, 490 F/kg pour les cartouches d'imprimante).
Chaque année, près d'une tonne de matériel électronique entre en Polynésie. Les Polynésiens génèrent 80 tonnes de ces déchets par an.
La Responsabilité Elargie du Producteur (REP) n'existe pas en Polynésie, mais plusieurs entreprises locales initient ce type de collectes depuis 2010, en échange de bons d'achat. En partenariat avec Fenua Ma, ces déchets sont ensuite récupérés et conditionnés avant d’être exportés vers la Nouvelle-Zélande pour y être recyclés.
Car en dehors de ces opérations ponctuelles, les déchets électroniques polynésiens sont peu valorisés, peu recyclés. Ils sont, la plupart du temps, jetés au bac gris, aux encombrants, voire ils terminent dans des dépotoirs sauvages. Or, leurs composants sont hautement polluants.
Tout au long de l'année, les particuliers peuvent rapporter leurs déchets électroniques au syndicat Fenua Ma. Mais il s'agit d'une démarche volontaire et payante (90F le kilo, 160 F/kg pour les écrans, 490 F/kg pour les cartouches d'imprimante).
Chaque année, près d'une tonne de matériel électronique entre en Polynésie. Les Polynésiens génèrent 80 tonnes de ces déchets par an.