Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire ouverte en juin 2018, le quotidien la Dépêche de Tahiti a présenté ce lundi 28 janvier 2019 son plan de sauvegarde de son activité et d’apurement de ses dettes.
•
Le plan de continuation a été présenté devant le tribunal mixte de commerce. Selon la déléguée syndicale O Oe To Oe Rima présente à l’audience, la société mère du plus ancien groupe de presse de Polynésie française a proposé deux solutions. La première : le licenciement de neuf de ses salariés pour espérer poursuivre l’activité « normalement ». La seconde : la réduction du temps de travail de tous les employés et donc une baisse de salaires. Jennifer Rofes est interrogée par Axelle Mésinèle :
Le plan de continuation a été validé par le tribunal mixte de commerce, ont révélé nos confrères de Tahiti Infos. Il sera soumis aux créanciers qui auront 30 jours pour donner leur avis. Les dettes du plus vieux quotidien de Polynésie française dépasseraient les 500 millions de francs CP dont plusieurs millions d'impayés de cotisations sociales. Le quotidien La Dépêche de Tahiti emploie 27 personnes aujourd'hui.
Jennifer Rofes sur le plan de continuation