Le ministre du logement, Jean-Christophe Bouissou, attaque deux journalistes de Tahiti Pacifique Magazine pour diffamation, après la publication d'un article relatant ses liens avec le sulfureux hommes d'affaires, Dominique Auroy. Les journalistes ont été condamnés à 10 000 F d'amende chacun.
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Ce mardi 17 septembre, au tribunal, une affaire de diffamation oppose le ministre du logement, Jean-Christophe Bouissou, à deux journalistes du magazine Tahiti Pacifique.
Il leur reproche un article sur ses liens supposés avec le sulfureux homme d'affaires Dominique Auroy qui vise, selon lui, à le "discréditer".
Dans cet article, les journalistes accusent le ministre d’utiliser sa fonction pour asseoir la notoriété de son ami et homme d’affaires, Dominique Auroy, sur fonds de tractations de titres de presse.
Pour l’avocat de Jean-Christophe Bouissou, Me Gilles Jourdainne, les journalistes de Tahiti Pacifique n'auraient aucune preuve de leurs allégations.
Le tribunal a condamné les journalistes à 10.000 Fcp d'amende chacun et à 25.000 Fcp de dommages et intérêts.
Le rédacteur en chef de Tahiti Pacifique Magazine, Dominique Schmitt, précise que "le journaliste et ancien rédacteur en chef, Luc Ollivier, qui a écrit l'article pour lequel il a été condamné en diffamation, ainsi que l'ancien directeur de publication Alain Barbaroux, étant tous deux aujourd'hui à la retraite et hors du territoire, ils ne peuvent s'exprimer à l'issue du procès qui vient d'avoir lieu.
Depuis sa création par Alex W. du Prel en mai 1991, il y a plus de 28 ans, Tahiti Pacifique Magazine n'a eu de cesse de dénoncer les travers de la société polynésienne, ce qui explique qu'il a toujours été considéré comme le média 'poil à gratter' par le paysage politico-économique local. Ce procès n'est donc pas une surprise, ni le premier que la rédaction encaisse.
Ensemble, nous continuerons à faire bouger les lignes !"
Il leur reproche un article sur ses liens supposés avec le sulfureux homme d'affaires Dominique Auroy qui vise, selon lui, à le "discréditer".
Dans cet article, les journalistes accusent le ministre d’utiliser sa fonction pour asseoir la notoriété de son ami et homme d’affaires, Dominique Auroy, sur fonds de tractations de titres de presse.
Pour l’avocat de Jean-Christophe Bouissou, Me Gilles Jourdainne, les journalistes de Tahiti Pacifique n'auraient aucune preuve de leurs allégations.
Le tribunal a condamné les journalistes à 10.000 Fcp d'amende chacun et à 25.000 Fcp de dommages et intérêts.
Le rédacteur en chef de Tahiti Pacifique Magazine, Dominique Schmitt, précise que "le journaliste et ancien rédacteur en chef, Luc Ollivier, qui a écrit l'article pour lequel il a été condamné en diffamation, ainsi que l'ancien directeur de publication Alain Barbaroux, étant tous deux aujourd'hui à la retraite et hors du territoire, ils ne peuvent s'exprimer à l'issue du procès qui vient d'avoir lieu.
Depuis sa création par Alex W. du Prel en mai 1991, il y a plus de 28 ans, Tahiti Pacifique Magazine n'a eu de cesse de dénoncer les travers de la société polynésienne, ce qui explique qu'il a toujours été considéré comme le média 'poil à gratter' par le paysage politico-économique local. Ce procès n'est donc pas une surprise, ni le premier que la rédaction encaisse.
Ensemble, nous continuerons à faire bouger les lignes !"