Le diabète en Polynésie-Française : le fléau inquiète le CESC

Dans sa proposition d’auto-saisine, le CESC rappelle que l’Atlas du diabète 2017 en Polynésie Française estime à 22% soit plus de 45 000 personnes de 20 à 79 ans atteintes du diabète de type 2 dont 22 000 encore non diagnostiquées.
 

Une personne sur 5 est atteinte de diabète au fenua.


En outre la CPS constate 3000 nouveaux cas chaque année, des malades qui viennent peser sur les dépenses de la branche maladie de l’ordre de 3 milliards annuel pour le seul diabète. 

Le diabète endommage l’appareil cardio-vasculaire, l’appareil rénal, le système nerveux et la vue. Selon les chiffres de l’OMS, le nombre de malades a été multiplié par 4 en 34 ans, passant ainsi à 422 millions de personnes atteintes en 2014 contre 108 millions en 1980.

En Polynésie, le gouvernement à travers le schéma d’orientation sanitaire(SOS) 2016-2021 fait de la lutte contre le surpoids une priorité.
Une urgence à intégrer dans les politiques sectorielles ayant un impact positif sur le mode de vie et sur l’environnement des polynésiens pour une meilleure santé.

Autre initiative, celle du schéma de prévention et de promotion de la santé de la Polynésie Française 2018-2022 avec une approche entre les ministères, touchant plusieurs secteurs économiques et sociaux notamment) avec la participation des services publics du pays, les communes et les partenariats public-privé autour de l’objectif : le maintien d’un bon état de santé de la population polynésienne. 

De son côté, la CESC représentant la société civile veut apporter sa contribution à l’arrêt de la progression du diabète en Polynésie française avec la réalisation de l’étude intitulée « le diabète : un défi vital pour les polynésiens ».

Un état des lieux a déjà été entrepris, les actions de lutte du pays sont passées à la loupe et enfin des recommandations sur un certain nombre de mesures permettant une meilleure lutte contre le fléau seront présentées courant septembre au CESC.
 
Le diabète en Polynésie française, le fléau inquiète le CESC