A cause de la crise sanitaire et des restrictions, les discothèques n'ont toujours pas rouvert les pistes de danse. Gérants de boîtes de nuit mais aussi prestataires d'animation musicale, DJ ou groupes locaux, pour eux le travail tourne au ralenti. Et c'est toute une économie qui s'effondre.
Qu’il est déjà loin le temps où les pistes de danse grouillaient de monde. Un an déjà que la crise sanitaire s’est aussi installée en Polynésie.
Après une courte période d’ouverture, les pistes de danse sont de nouveau fermées depuis le 12 août 2020. « Le monde de la fête en Polynésie manque », remarque un jeune homme.
Firipo, gérant de discothèque, a repris la sienne en janvier 2020. Deux mois plus tard, il a dû la fermer.
Malgré les aides de l’Etat qui payent une partie de ses charges, ce n’est pas suffisant. Il a même dû demander plusieurs fois des reports de crédits à sa banque. Il a aussi réduit de ¾ le temps de travail de ses salariés. Malgré tout ça, il est obligé de se reconvertir dans la restauration pour payer son personnel et éviter les licenciements. « On est en concurrence directe avec les bars et restaurants qui n’ont pas les mêmes prix et qui sont adaptés », remarque amèrement Firipo.
Avec cette fermeture des discothèques, c’est toute une économie qui s’effondre. Même régime de restriction pour les prestataires d’animation musicale, les DJ et les groupes locaux, soumis aux mesures sanitaires.
Pour l’heure, aucune date de réouverture des pistes de danse n’a encore été avancée. Tout dépendra de l’évolution de la situation sanitaire du Pays.
Regardez le reportage de Kaline Lienard :