Le don d'organes en baisse

Pour ou contre le don d'organes ?
En France, le don d'organes enregistre une baisse inquiétante. Une baisse qui a été constatée partout, notamment en Polynésie française. En 2018, au fenua, il y a eu seulement 13 greffes de rein.
 
C'est une nouvelle inquiétante : en France, l’an dernier, une baisse de l’ordre de 5% du nombre de greffes a été enregistrée. Une première après huit années de forte hausse. Cette baisse a été constatée partout sauf dans les départements d’Outre-mer mais pas dans les autres collectivités ultramarines comme la Polynesie française. En 2018, au fenua, il y a eu seulement 13 greffes de rein.
 

Explications


L’agence souhaite aussi développer un type particulier de prélèvement, qui pose toutefois d’épineuses questions éthiques : il concerne des donneurs décédés après un arrêt cardiaque à la suite de l’arrêt des traitements en fin de vie.
 

Des modalités de refus écrites


En Polynésie française, afin de faire bouger les choses, une décision importante a été décidée lors du conseil des ministres le 28 décembrer dernier. A l’instar de ce qui se fait en Métropole, le prélèvement don d'organes pourra désormais être effectué sauf si la personne a fait connaître son refus de son vivant. Cette précision dans la législation du don d'organes doit permettre de faciliter le processus et changer la vie des transplantés.

"Le consentement présumé existe depuis très longtemps (....) Ce qui a été demandé au conseil des ministres est que les modalités d'expression du refus soient principalement écrites c'est-à-dire qu'on va demander aux gens de s'inscrire sur le registre national des refus s'ils sont contre ou qu'ils écrivent sur une feuille libre et que leur famille soit informée de leur choix", explique Carine Domelier, infirmière-coordonatrice sur le don d’organes, invitée Café de Polynésie la 1ère Radio, ce jeudi 17 janvier.