Dominique Sorain, le nouveau haut commissaire,arrivera ce mercredi en Polynésie. Il devra préparer la visite du Président de la République, Emmanuel Macron attendu en mars 2020. Mais c'est le dossier du nucléaire qui sera le cœur de sa mission.
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Dominique Sorain, le nouveau commissaire aura à préparer la visite du président de la République prévue en mars prochain en Polynésie Française afin d'organiser notamment un sommet océanien sur le climat.
Mais la question du nucléaire sera très vite au cœur de sa mission. Alain Christnarcht, le président du comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires est en effet attendu à la fin du mois à Tahiti. Il sera accompagné de plusieurs experts et notamment d’oncologues.
Le président du CIVEN vient en personne expliquer le bien-fondé scientifique des nouveaux critères d’indemnisation votés en décembre dernier par le Parlement. Une nouvelle méthodologie qui fait débat notamment pour les associations de défense des victimes.
Le seuil minimal d’exposition de 1 milllisievert par an requis pour ouvrir un dossier est vécu comme une nouvelle entrave à l’indemnisation. « Un risque négligeable bis ».
Sur le même thème, Dominique Sorain devra aussi poursuivre avec le Pays, le chantier du centre de mémoire et de réflexion autour des essais nucléaires et de leurs conséquences.
Un chantier qui se fera sans l’association 193. L’association a annoncé le mois dernier qu'elle se retirait du projet car selon elle, ce centre ne serait "qu’un outil de propagande de l’Etat et des dirigeants politiques de ce Pays".
Autre dossier que le nouveau représentant de l’Etat aura à gérer : le transfert au Pays d’ici mars 2020 de la propriété et de la gestion des aérodromes de Bora Bora, Rangiroa et Raiatea. Mais aussi le renouvellement de la concession commerciale de l’aéroport de Tahiti-Faa’a jusqu'ici gérée par la société Aéroport De Tahiti. Jugée irrégulière en raison de l’absence de mise en concurrence, la concession avait été annulée par la justice en avril 2017.
Le détail avec Marie-Christine Depaepe :
Mais la question du nucléaire sera très vite au cœur de sa mission. Alain Christnarcht, le président du comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires est en effet attendu à la fin du mois à Tahiti. Il sera accompagné de plusieurs experts et notamment d’oncologues.
Le président du CIVEN vient en personne expliquer le bien-fondé scientifique des nouveaux critères d’indemnisation votés en décembre dernier par le Parlement. Une nouvelle méthodologie qui fait débat notamment pour les associations de défense des victimes.
Le seuil minimal d’exposition de 1 milllisievert par an requis pour ouvrir un dossier est vécu comme une nouvelle entrave à l’indemnisation. « Un risque négligeable bis ».
Sur le même thème, Dominique Sorain devra aussi poursuivre avec le Pays, le chantier du centre de mémoire et de réflexion autour des essais nucléaires et de leurs conséquences.
Un chantier qui se fera sans l’association 193. L’association a annoncé le mois dernier qu'elle se retirait du projet car selon elle, ce centre ne serait "qu’un outil de propagande de l’Etat et des dirigeants politiques de ce Pays".
Autre dossier que le nouveau représentant de l’Etat aura à gérer : le transfert au Pays d’ici mars 2020 de la propriété et de la gestion des aérodromes de Bora Bora, Rangiroa et Raiatea. Mais aussi le renouvellement de la concession commerciale de l’aéroport de Tahiti-Faa’a jusqu'ici gérée par la société Aéroport De Tahiti. Jugée irrégulière en raison de l’absence de mise en concurrence, la concession avait été annulée par la justice en avril 2017.
Le détail avec Marie-Christine Depaepe :
Arrivée du nouveau haut-commissaire en Polynésie