Le récent décès d'une femme lors de son évasan de son île de Ua Huka vers celle Nuku Hiva ravive le débat sur l'achat ou la fabrication par la collectivité d'une vedette rapide mieux équipée qu'un simple bonitier et moins chère qu'un hélicoptère.
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La dernière évasan aux Marquises a débouché sur la mort d'une femme atteinte de leptospirose. Les délais d'acheminement d'île en île étant trop long à cause des moyens actuels inadaptés, des membres de la FEPSM plus communément appelés Sauveteurs en mer de Polynésie relancent le débat sur l'achat d'une vedette rapide.
"Efficace, réaliste, réfléchi et surtout accessible en terme de coûts, et pourtant ce projet reste à ce jour dans les cartons. Ce type de moyens armé par les bénévoles de la FEPSM pourrait appareiller en 25 à 30 minutes...et surtout ce serait un moyen nautique adapté...et pas un bateau de pêche même si aujourd'hui il n'y a pas d'autre solution", écrit l'un d'eux.
Pour un autre, "ce n'est pas aussi bien qu'un hélicoptère ou qu'une évasan en CASA militaire, mais c'est un investissement de seulement 25 millions cfp pour 30 ans... C'est quand même mieux qu'un petit poti en bois mal équipé où la patiente est transportée comme du fret, non ?"
Enfin, l'un d'eux explique que "la mutualisation est la solution. Pour diminuer les coûts, la FEPSM propose à l'Etat et au Pays depuis plusieurs années, un projet de Vedettes Sanitaires et d'Assistance Maritimes qui permettrait d'assurer des opérations de sauvetage en mer et aussi des évasan d'urgence".
Dans un courrier, un habitant des Marquises décrit comme l'évasan a été compliquée au point d'aboutir au décès de la jeune femme qui "a dû patienter 6 heures à l'infirmerie de Hane parce que le SMUR n'a trouvé aucun moyen de l'évacuer de l'île avant : aucun avion (pilotes du Twin Otter pas volontaires, Air Archipel ne peut pas se poser, le CASA ne pouvait pas venir avant le lendemain) et aucun bateau (rien sur l'île d'homologué au transport de personnes). Au final, le haut-commissaire a dû réquisitionner un bonitier (donc pas homologué non plus au transport de personnes...) de Nuku Hiva dont le capitaine ne voulait pas y aller. C'est donc une situation à nouveau incroyable une semaine après celle d'une femme évasanée sur un poti d'une vingtaine de pieds seulement dans des conditions lamentables (voir photo) pour rejoindre l'hôpital de Nuku Hiva (plus de 2 heures de navigation sur un bateau non sécurisé)..."
"Efficace, réaliste, réfléchi et surtout accessible en terme de coûts, et pourtant ce projet reste à ce jour dans les cartons. Ce type de moyens armé par les bénévoles de la FEPSM pourrait appareiller en 25 à 30 minutes...et surtout ce serait un moyen nautique adapté...et pas un bateau de pêche même si aujourd'hui il n'y a pas d'autre solution", écrit l'un d'eux.
Pour un autre, "ce n'est pas aussi bien qu'un hélicoptère ou qu'une évasan en CASA militaire, mais c'est un investissement de seulement 25 millions cfp pour 30 ans... C'est quand même mieux qu'un petit poti en bois mal équipé où la patiente est transportée comme du fret, non ?"
Enfin, l'un d'eux explique que "la mutualisation est la solution. Pour diminuer les coûts, la FEPSM propose à l'Etat et au Pays depuis plusieurs années, un projet de Vedettes Sanitaires et d'Assistance Maritimes qui permettrait d'assurer des opérations de sauvetage en mer et aussi des évasan d'urgence".
Conditions lamentables
Dans un courrier, un habitant des Marquises décrit comme l'évasan a été compliquée au point d'aboutir au décès de la jeune femme qui "a dû patienter 6 heures à l'infirmerie de Hane parce que le SMUR n'a trouvé aucun moyen de l'évacuer de l'île avant : aucun avion (pilotes du Twin Otter pas volontaires, Air Archipel ne peut pas se poser, le CASA ne pouvait pas venir avant le lendemain) et aucun bateau (rien sur l'île d'homologué au transport de personnes). Au final, le haut-commissaire a dû réquisitionner un bonitier (donc pas homologué non plus au transport de personnes...) de Nuku Hiva dont le capitaine ne voulait pas y aller. C'est donc une situation à nouveau incroyable une semaine après celle d'une femme évasanée sur un poti d'une vingtaine de pieds seulement dans des conditions lamentables (voir photo) pour rejoindre l'hôpital de Nuku Hiva (plus de 2 heures de navigation sur un bateau non sécurisé)..."