Après le procès en appel, les familles des victimes du crash d'Air Moorea ont souhaité commémorer à leur manière, la mémoire de leur proche. "Je ne suis pas vraiment soulagée, parce que je sais que ce n'est pas fini, je le sens", dira l'une des mamans qui a perdu son fils.
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Cela fait douze ans qu’ils jettent des couronnes à la mer, mais celle-là a un goût amer d’inachevé. Après trois semaines de procès, les familles des victimes attendaient un mot... Il n’est jamais venu. "Qu’ils disent au moins qu’ils regrettent... Non, il n'y a pas eu un mot gentil", confie Tema Iervasi, amie de Claudio Lillini.
Douze ans d’attente, un deuxième procès en appel et beaucoup de question restées sans réponse même si pour eux la culpabilité des prévenus ne fait aucun ne doute. "Ils se sentent tous innocents. C'est toujours l'autre, c’est pas eux c’est l’autre. Mon sentiment est que mon fils a perdu la vie à cause d'incapables", confie Eliane Druet, maman de Bruno. Phillippe Corre, frère de David, est en colère. "Ils nous ont fait revivre la même chose que l'an dernier (...) du non respect à notre égard. Ca c'est quelque chose que je retiendrai".
Pendant ces trois semaines d’audience, le comportement très digne de ces familles a été salué pour les observateurs. Mais la déception unanime. "Ils sont dans leur bulle (...) Ils ne se sont pas remis en question, c'est ça qui est triste", explique Nikolaz Fourreau, président de l’association 987
Douze ans d’attente, un deuxième procès en appel et beaucoup de question restées sans réponse même si pour eux la culpabilité des prévenus ne fait aucun ne doute. "Ils se sentent tous innocents. C'est toujours l'autre, c’est pas eux c’est l’autre. Mon sentiment est que mon fils a perdu la vie à cause d'incapables", confie Eliane Druet, maman de Bruno. Phillippe Corre, frère de David, est en colère. "Ils nous ont fait revivre la même chose que l'an dernier (...) du non respect à notre égard. Ca c'est quelque chose que je retiendrai".
Pendant ces trois semaines d’audience, le comportement très digne de ces familles a été salué pour les observateurs. Mais la déception unanime. "Ils sont dans leur bulle (...) Ils ne se sont pas remis en question, c'est ça qui est triste", explique Nikolaz Fourreau, président de l’association 987