Enseignement pratique et théorique, l'apprentissage contre le chômage

Le SEFI a décidé de miser sur les contrats d’apprentissage pour résorber le chômage chez les jeunes âgés de 16 à 29 ans, souvent touchés par le non emploi. Encore faut-il que les employeurs potentiels croient en ces formations qui s’effectuent sur deux niveaux : pratique et théorique.
Ils sont titulaires d’un CAP- BEP et souhaitent se préparer à passer un Bac pro. Ou alors, ils sont titulaires d’un Bac Pro mais veulent continuer leur cursus . Mais ces jeunes n’en ont pas les moyens. Le SEFI peut leur proposer de financer des cours pour une remise à niveau ou l’obtention d’un diplôme qualifiant. C’est le contrat d’apprentissage. Aux apprentis de trouver une société ou une entreprise qui les forme dans leur domaine de compétences.
Le SEFI s’occupera de la partie cours théoriques avec l’organisme de formation BUFFLIER. Ces jeunes s’engagent à suivre l’intégralité de la formation mais également de travailler pour un employeur à plein temps.

150 contrats d'apprentissage

Celui-ci rémunère l’étudiant à hauteur de 30 % du smig pour les moins de 21 ans et à 40% du smig pour les plus de 21 ans.
150 contrats d’apprentissage sont ainsi prévus pour l’année 2016. 119 ont réalisés en 2015.
Et ils concernent un large éventail de métiers dans le commerce, l’esthétique, la mécanique, la coiffure, la pâtisserie, le petite enfance et bien d’autres.
Le taux d’abandon est en moyenne de 8 %.

 Wendy Tchen, chargée de l’apprentissage au SEFI, parle de la rémunération des apprentis et du retour sur investissement des patrons :

©Polynésie 1ère

L'apprentissage, ce sont aussi des cours théoriques.
©Polynesie1ere