Exercice Cyberfenua 2018 : les entreprises face à un scénario catastrophe

Karl Tefaatau, directeur de la DGEN, explique les enjeux de l'exercice aux participants
Scénario catastrophe lors de l'exercice Cyberfenua 2018. Après un épisode pluvieux violent ayant entraîné la fermeture des écoles et perturbé le trafic aérien, les accès à Internet ont été hackés et certaines entreprises du territoire victimes de demandes de rançon.
Afin de s'apprêter à faire face à une attaque informatique massive, de nombreuses entreprises du pays participent du 2 au 4 octobre à l'exercice de simulation "Cyber fenua 2018". 

Le scénario préparé à leur intention par la Direction Générale de l'Economie Numérique, Tahiti formations et l'organisme Maîtrise des crises repose sur une conjonction d'aléas.

Après avoir essuyé un temps dépressionnaire ayant entraîné des inondations, la fermeture des écoles et de certains commerces, le blocage temporaire de l'aéroport et des coupures électriques; les ordinateurs mal protégés ont été victimes d'un virus informatique les privant d'Internet.

Profitant de cette situation de crise, un hacker s'est ensuite attaqué aux systèmes informatiques de certaines entreprises.

Isolés dans un PC de crise, les informaticiens responsables de la sécurité de ces sociétés doivent apporter rapidement des réponses appropriées et coordonnées à cette succession de situations fictives mais réalistes.

Ils sont amenés à travailler par secteurs : télecom, énergie, banques et assurances, commerce, etc. puis à mettre leur travail en commun pour faire front solidairement.

Les entreprises ou organismes touchés doivent aussi communiquer à la presse, isolée dans une seconde salle, les mesures qu'ils mettent en oeuvre afin de garantir le retour à la normale. Une bonne communication permet d'apporter des réponses claires, de tordre le cou aux rumeurs et d'éviter les supputations.
 

Cet exercice est le deuxième du genre organisé en Polynésie après Cyberfenua 2017 en janvier de l'année dernière. Il a pour vertu d'attirer l'attention des entreprises sur les risques réels de piratage inhérents à un monde sans arrêt plus connecté.

Reportage :