Une mission du CIVEN est actuellement organisée sur le territoire. L'objectif : rencontrer 36 victimes ou ayant-droits. Parmi elles, une femme qui est atteinte d'un deuxième cancer. Une pathologie qui pourrait être imputable aux retombées radioactives des essais nucléaires. Témoignage.
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Le Comité d’Indemnisation des Victimes des Essais Nucléaires organise sa deuxième mission sur le territoire. Elle a débuté lundi et se poursuivra jusqu'au 29 avril prochain. Son objectif : rencontrer 36 victimes ou ayant-droits. Cette démarche vise également à réduire les délais d'instruction des dossiers et de traitement des demandes d'indemnisation.
C’est le cas de Mireille* (le prénom a été modifié), atteinte d’un deuxième cancer. Elle a accepté de nous livrer son témoignage et son sentiment. Elle a été expertisée par un médecin de la CIVEN. Sa maladie pourrait être imputable aux retombées des essais nucléaires. "Le médecin m'a posée plusieurs questions (...) Pendant 4 ans, j'ai été sous traitement hormonal, j'ai rechuté en 2001 (...) J'ai eu beaucoup de préjudices, confie cette patient bouleversée par sa situation, Fin mars 2019, on me trouve un autre cancer au sein gauche (...) On me l'a retirée (...) C'est une mutilation physique, on ne peut pas retrouver une vie normale après, être une femme et une épouse à part entière. Je suis reconnaissante quelque part que la CIVEN reconnaisse ma maladie".
Parallèlement à cette mission du CIVEN, l'association 193 mène un travail d’accompagnement auprès des familles ou des malades eux-mêmes afin de bien leur expliquer les enjeux. "L'association a réuni toutes les personnes pour informer voire vulgariser ces différents préjudices", explique Lena Normand, 2e vice-présidente de l’association 193.
C’est le cas de Mireille* (le prénom a été modifié), atteinte d’un deuxième cancer. Elle a accepté de nous livrer son témoignage et son sentiment. Elle a été expertisée par un médecin de la CIVEN. Sa maladie pourrait être imputable aux retombées des essais nucléaires. "Le médecin m'a posée plusieurs questions (...) Pendant 4 ans, j'ai été sous traitement hormonal, j'ai rechuté en 2001 (...) J'ai eu beaucoup de préjudices, confie cette patient bouleversée par sa situation, Fin mars 2019, on me trouve un autre cancer au sein gauche (...) On me l'a retirée (...) C'est une mutilation physique, on ne peut pas retrouver une vie normale après, être une femme et une épouse à part entière. Je suis reconnaissante quelque part que la CIVEN reconnaisse ma maladie".
Témoignage
Parallèlement à cette mission du CIVEN, l'association 193 mène un travail d’accompagnement auprès des familles ou des malades eux-mêmes afin de bien leur expliquer les enjeux. "L'association a réuni toutes les personnes pour informer voire vulgariser ces différents préjudices", explique Lena Normand, 2e vice-présidente de l’association 193.
Interview
les experts du CIVEN à la rencontre de 36 victimes