Les associations contre la pollution sonore ont le bourdon. En cause : l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Des militants associatifs ont écrit aux autorités, ils souhaitent que les procédures les plus silencieuses soient systématiquement appliquées.
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En termes d'activités, l'aéroport de Tahiti-Faa'a est classé parmi les 20 premiers de France. Cela représente un avion qui décolle ou attérit toutes les 15 minutes. Ce que demande l'association Te Ora Hau est que les compagnies aériennes appliquent les moyens qui existent déjà et sont utilisés sur de nombreux aéroports situés à proximité des habitations. "Concrètement, c'est une manière d'atterir et décoller (...) Et la deuxième chose qu'on leur demande est lorsqu'ils font les essais moteurs", explique Yann Rival association Te Ora Hau.
Dans le cas de celui de Faa'a, s'ajoute une particularité tahitienne : celle de séances de voltiges aériennes très fréquentes et théoriquement interdites au-dessus des zones urbaines par le code de l'environnement. Cette activité entraîne effectivement des changements incessants de régime moteur descente en piqué, remise de gaz, vrombissement qui mettent les nerfs des ruverains à rudes épreuve. "Les bruits avec les vents dominants sont portés sur toute la montagne (...) C'est très pénible, à tout heure du jour, particulièrement les jours fériés", confie un riverain.
Polynésie la 1ère a sollicité la société de voltige mise en cause. Son responsable a indiqué qu'il ne souhaitait pas répondre pour le moment. Quant aux courriers de l'association Te Ora Hau au service d'Etat de la sécurité civile, ils sont restés également sans réponses. Une pétition contre ces nuissances sonores a donc été lancée sur le site de l'association.
Dans le cas de celui de Faa'a, s'ajoute une particularité tahitienne : celle de séances de voltiges aériennes très fréquentes et théoriquement interdites au-dessus des zones urbaines par le code de l'environnement. Cette activité entraîne effectivement des changements incessants de régime moteur descente en piqué, remise de gaz, vrombissement qui mettent les nerfs des ruverains à rudes épreuve. "Les bruits avec les vents dominants sont portés sur toute la montagne (...) C'est très pénible, à tout heure du jour, particulièrement les jours fériés", confie un riverain.
Polynésie la 1ère a sollicité la société de voltige mise en cause. Son responsable a indiqué qu'il ne souhaitait pas répondre pour le moment. Quant aux courriers de l'association Te Ora Hau au service d'Etat de la sécurité civile, ils sont restés également sans réponses. Une pétition contre ces nuissances sonores a donc été lancée sur le site de l'association.
Les riverains de l'aéroport en souffrance