La crise économique a fragilisé les ménages polynésiens. Leur taux de surendettement n’a pas cessé d'augmenter depuis 2012.
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Plus de 400 dossiers ont été traités depuis la création du dispositif de traitement du surendettement des particuliers en 2012. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter.
La principale cause du surendettement des ménages polynésiens est la crise économique. Avec elle est arrivée la précarité et une hausse du chômage. Les ménages n’ont plus pû payer leur emprunt. Une sorte de surendettement qualifié de passif. Autre source d'endettement : une mauvaise gestion ou un excès de crédit. C’est le surendettement dit actif.
Certains ménages polynésiens sont surendettés également à cause d’impayés de charges courantes comme le loyer, l’électricité, la téléphonie, les soins ou encore des crédits alimentaires.
En Polynésie, deux tiers des personnes surendettées vivent en couple et ont, en moyenne, deux à trois personnes à charge. Elles ont majoritairement entre 45 et 54 ans. 71% n’ont aucun revenu, elles sont locataires ou hébergées par un tiers.
Les Polynésiens surendettés cumulent en moyenne cinq dettes selon l’IEOM. Les dettes immobilières représentent près de la moitié du montant à rembourser alors que les prêts à la consommation représentent eux, 26%.
Le rôle de la commission de surendettement est de s’entretenir avec les créanciers pour trouver un échelonnement des dettes. Si le ménage est dans l’impossibilité totale de rembourser, elle propose une faillite personnelle et c’est le tribunal de première instance qui prend la décision d’effacer partiellement ou totalement les créances.
Ces dispositifs ne sont valables que pour les particuliers. Les professionnels doivent, eux, se tourner vers le tribunal de commerce.
La principale cause du surendettement des ménages polynésiens est la crise économique. Avec elle est arrivée la précarité et une hausse du chômage. Les ménages n’ont plus pû payer leur emprunt. Une sorte de surendettement qualifié de passif. Autre source d'endettement : une mauvaise gestion ou un excès de crédit. C’est le surendettement dit actif.
Certains ménages polynésiens sont surendettés également à cause d’impayés de charges courantes comme le loyer, l’électricité, la téléphonie, les soins ou encore des crédits alimentaires.
En Polynésie, deux tiers des personnes surendettées vivent en couple et ont, en moyenne, deux à trois personnes à charge. Elles ont majoritairement entre 45 et 54 ans. 71% n’ont aucun revenu, elles sont locataires ou hébergées par un tiers.
Les Polynésiens surendettés cumulent en moyenne cinq dettes selon l’IEOM. Les dettes immobilières représentent près de la moitié du montant à rembourser alors que les prêts à la consommation représentent eux, 26%.
Le rôle de la commission de surendettement est de s’entretenir avec les créanciers pour trouver un échelonnement des dettes. Si le ménage est dans l’impossibilité totale de rembourser, elle propose une faillite personnelle et c’est le tribunal de première instance qui prend la décision d’effacer partiellement ou totalement les créances.
Ces dispositifs ne sont valables que pour les particuliers. Les professionnels doivent, eux, se tourner vers le tribunal de commerce.
Les familles polynésiennes continuent de s’endetter