La Mutuelle des assurances de l'éducation va fermer ses portes. Elle était pourtant une référence pour les élèves et les parents d'élèves du fenua. Tepuanui Snow, le président de la Fédération des Associations de Parents d’élèves s'inquiète de cette fermeture.
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Elle était une référence en termes de tarifs et de couverture pour tous les parents d’élèves et toutes les associations. La MAE, la première mutuelle scolaire de Polynésie française, va fermer ses portes fin août. Sur les quelques 67 000 élèves de Polynésie, plus de 45 000 étaient assurés à la MAE. Une fermeture qui fait suite à la perte du marché de la CPS. Mais, alors que va-t-il se passer pour les contrats en cours ?
La fermeture de la MAE inquiète la fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public. Son président entend se tourner vers le Pays car il semble que la décision prise par la MAE Paris de fermer son antenne polynésienne, ressort d’un texte en vigueur au fenua qui enlèverait à la mutuelle scolaire, son habilitation à proposer des contrats d’assurance. "Ce sont 7000 parents qui à partir de la rentrée d'août vont devoir trouver un assureur local (...) La MAE fait partie du parcours de rentrée de l'ensemble des familles polynésiennes (...) Ce sont de vraies inquiétudes qui se posent aujourd'hui pour l'organisation de la rentrée 2019", explique Tepuanui Snow, le président de la Fédération des Associations de Parents d’élèves de l’Enseignement Public.
Via un communiqué, le gouvernement a souhaité réagir aux propos de Tepanui Snow. "Les difficultés de la MAE ne sont pas consécutives à un retrait du gouvernement mais bien le résultat d'un appel d'offres". Le communiqué explique qu'avant la rentrée scolaire 2018-2019, une consultation a été lancée par la CPS pour arrêter le choix du prestataire d'assurance scolaire. Trois compagnies dont la MAE ont fait des offres. C'est l'assureur GAN qui a fait la meilleure offre. Le gouvernement se veut donc rassurer : "le retrait de la MAE, s'il était confirmé, n'empêcherait pas les familles de trouvers auprès des assureurs locaux une assurance scolaire à compter de la prochaine rentrée d'août".
Explications
La fermeture de la MAE inquiète la fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public. Son président entend se tourner vers le Pays car il semble que la décision prise par la MAE Paris de fermer son antenne polynésienne, ressort d’un texte en vigueur au fenua qui enlèverait à la mutuelle scolaire, son habilitation à proposer des contrats d’assurance. "Ce sont 7000 parents qui à partir de la rentrée d'août vont devoir trouver un assureur local (...) La MAE fait partie du parcours de rentrée de l'ensemble des familles polynésiennes (...) Ce sont de vraies inquiétudes qui se posent aujourd'hui pour l'organisation de la rentrée 2019", explique Tepuanui Snow, le président de la Fédération des Associations de Parents d’élèves de l’Enseignement Public.
Interview
Via un communiqué, le gouvernement a souhaité réagir aux propos de Tepanui Snow. "Les difficultés de la MAE ne sont pas consécutives à un retrait du gouvernement mais bien le résultat d'un appel d'offres". Le communiqué explique qu'avant la rentrée scolaire 2018-2019, une consultation a été lancée par la CPS pour arrêter le choix du prestataire d'assurance scolaire. Trois compagnies dont la MAE ont fait des offres. C'est l'assureur GAN qui a fait la meilleure offre. Le gouvernement se veut donc rassurer : "le retrait de la MAE, s'il était confirmé, n'empêcherait pas les familles de trouvers auprès des assureurs locaux une assurance scolaire à compter de la prochaine rentrée d'août".
Fermeture de la MAE, ce sont de vrais inquiétudes qui se posent