Festival tahitià mai : la limite de 80 danseuses et danseurs ne convient pas à Marguerite Lai

La troupe de O Tahiti E compte pas moins de 100 ans filles. Avec les garçons et les musiciens, environ 200 personnes sont sur scène.

Le Heiva i Tahiti est remplacé cette année par le "Festival tahitià mai", avec des régles sanitaires contraignantes. Marguerite Lai joue les frondeuses. Avec 200 danseurs et musiciens, elle souhaite discuter avec le Pays, pour autoriser plus que les 80 participants, imposés par les organisateurs.

"80 danseurs sur scène, ce n’est pas suffisant. Nous ne pouvons pas danser comme ça à Toata, cette scène est immense", s'est exclamée hier soir Marguerite Lai lors de la répétition de sa troupe O Tahiti E en vue du festival Tahiti Ti’a Mai. La tonitruante cheffe estime que la décision du comité directeur du festival doit être amendée. Sa troupe compte déjà 100 filles, sans compter les garçons. "Je demande au Pays que tous ces jeunes puissent danser", ajoute-elle.

Dans le groupe, on espère que des discussions s’amorceront pour permettre à plus de membres de participer. Un groupe qui espère aussi l’ouverture au public. "Si c'est à huis clos, on ne le fera pas", dit Tenania, chef des musiciens, en s'appuyant sur les propos de sa cheffe.

Oui, mais...

 

Dans le groupe de Makau, on se prépare à effectuer une prestation pour le festival, mais dans les règles imposées. Makau Foster-Delcuvellerie, cheffe de troupe " Tamariki Poerani ", explique qu'elle "ne savait pas qu'il y avait des rebelles...Je pensais que tout le monde était d'accord par rapport au règlement".

Les danseuses de Makau Foster.

Mais les danseuses, danseurs et chanteurs devront-ils porter le masque lors des prestations ? A tout hasard, celles de Makau seront prêtes. Bien que ce sera quand difficile de danser avec un masque, voire insupportable. "On va manquer d'oxygène, mais on va s'adapter", admet Hererau.

Masque, huis clos, autant de paramètres à préciser d’ici le festival. Mais pour ce qui concerne l’ouverture de discussions à propos du nombre de danseurs sur scène, le ministre de la culture se refuse à tout commentaire.