Ce jeudi 29 novembre, la 16e édition du FIFO a été présentée lors de la conférence de presse qui s'est tenue dans les locaux de Polynésie la 1ère. Au programme de cette nouvelle édition : 151 films venus de toute l'Océanie dont 13 sont en compétition. Et quelques surprises...
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170 films ont été reçus pour la prochaine édition du FIFO, soit 32 films de plus qu'en 2018. Des productions qui représentent une vision différente et riche de l'Océanie. Parmi ces films, 151 ont finalement été sélectionnés pour être projetés lors du festival, qui aura lieu du 2 au 10 février 2019 : 13 documentaires en compétition, 25 films hors compétition, 11 courts-métrages documentaires et 11 courts-métrages de fiction. Autant de films qui portent en leur coeur la diversité et l’authenticité des peuples, des cultures, des enjeux et des consciences océaniennes du 21e siècle.
Les champions en termes de production cette année sont, comme souvent, les Australiens qui proposent 55 films pour cette 16e édition. La France suit avec 28 films, puis la Nouvelle-Zélande avec 27 films. La Polynésie française qui était presque absente lors de l'édition 2018 revient en force cette année avec pas moins de 24 films. La Nouvelle-Calédonie est aussi bien présente avec 17 films. On pourra aussi compter sur des productions venues des autres pays de l'Océanie comme Hawaï, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon... A l'instar de l'édition précédente, le FIFO accueille également des productions d'Europe, d'Amérique ou encore d'Asie et du Proche Orient qui tous traitent de l'Océanie : Etats-Unis, Argentine, Afghanistan, Canada, Irak, Philippines, Danemark, Royaume-Unis ...
Grâce à cette sélection exhaustive du FIFO 2019, le public va une nouvelle fois voyager au coeur des populations du Pacifique et des terres où elles vivent. De nombreuses thématiques sont abordées : le changement climatique, la problématique des traditions et de la modernité, l'immigration, les problèmes de société ... La femme est aussi au centre de ce FIFO au cours duquel de nombreux documentaires et films sont consacrés.
Comme on ne change pas une formule qui marche, le FIFO 2019 propose cette année deux soirées de court-métrage. La première Fenêtre sur court nous offre une promenade à travers une grande partie de l’Océanie. Les documentaires traitent de la question des femmes, de la lutte pour l’égalité, de la tradition, de la transmission, les lieux, les noms, les histoires, les journalistes et le journalisme en danger, le rahui version aborigène, le hard rock version maorie, la différence, la ségrégation et même le fait nucléaire déclamé en poème.
La seconde soirée concerne les courts métrages de fiction, des films de 20 minutes maximum. 50 films ont été inscrits pour cette soirée, une soirée qui promet d'être moins sombre que l’an dernier où il était beaucoup question de mort. Cette année, le public pourra s'amuser avec des films plein d'humour.
Cette année, le FIFO a misé sur un jury très professionnel et proche de la culture. Le prédisent du jury de cette nouvelle édition est Carl Aderhold. Longtemps éditeur chez Larousse, spécialiste de la littérature du 18e siècle et des Lumières, il a également publié divers ouvrages sur l'histoire de France. En 2018, il se lance dans une série documentaire comme co-auteur sur France 2 : Histoire d'une nation. A ses côtés, on retrouve Jacques Olivier Trompas, auteur et réalisateur de Nouvelle-Calédonie, Hervé Boitelle, fondateur et gérant de la société Bleu Lagon Production.
Ce jury est également composé de plusieurs personnalités féminines : la Maorie Manukaroa Anderson qui avait remporté l'année dernière le grand prix du FIFO avec Making Good Men, l'Hawaïenne Leanne Ferrer, qui a plus de 30 années d'expérience dans l'industrie audiovisuelle et dans la télévision, l'Australienne Malinda Wink, directrice du Good Pitch Australia qui vise à produire des campagnes d'impacts pour des films documentaires, et enfin Tiare Trompette, figure de la culture polynésienne.
"C'est un jury intéressant que nous avons hâte d'accueillir", confie Miriama Bono, président de l'AFIFO, qui revient plus en détails sur la composition de ce jury :
Le Good Pitch sera au coeur de ce FIFO 2019. La présence de la directrice du Good Pitch Australia confirme cette tendance. Le Good Pitch, qui s'est développé en Australie, en Europe et aux Etats-Unis, est une dispositif qui vise à promouvoir et produire des campagnes d'impact pour des films documentaires à fort potentiel d'impact social ou environnemental.
"On souhaite engager le FIFO dans cette démarche. Cela se fera avec les professionnels de l'audiovisuel local, on compte lancer la machine au FIFO 2019", explique Mareva Leu, déléguée générale du festival. Un FIFO qui devrait être donc plus tourné vers les professionnels même si le public ne sera pas en reste...
Les champions en termes de production cette année sont, comme souvent, les Australiens qui proposent 55 films pour cette 16e édition. La France suit avec 28 films, puis la Nouvelle-Zélande avec 27 films. La Polynésie française qui était presque absente lors de l'édition 2018 revient en force cette année avec pas moins de 24 films. La Nouvelle-Calédonie est aussi bien présente avec 17 films. On pourra aussi compter sur des productions venues des autres pays de l'Océanie comme Hawaï, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon... A l'instar de l'édition précédente, le FIFO accueille également des productions d'Europe, d'Amérique ou encore d'Asie et du Proche Orient qui tous traitent de l'Océanie : Etats-Unis, Argentine, Afghanistan, Canada, Irak, Philippines, Danemark, Royaume-Unis ...
Grâce à cette sélection exhaustive du FIFO 2019, le public va une nouvelle fois voyager au coeur des populations du Pacifique et des terres où elles vivent. De nombreuses thématiques sont abordées : le changement climatique, la problématique des traditions et de la modernité, l'immigration, les problèmes de société ... La femme est aussi au centre de ce FIFO au cours duquel de nombreux documentaires et films sont consacrés.
Le court-métrage à l'honneur
Comme on ne change pas une formule qui marche, le FIFO 2019 propose cette année deux soirées de court-métrage. La première Fenêtre sur court nous offre une promenade à travers une grande partie de l’Océanie. Les documentaires traitent de la question des femmes, de la lutte pour l’égalité, de la tradition, de la transmission, les lieux, les noms, les histoires, les journalistes et le journalisme en danger, le rahui version aborigène, le hard rock version maorie, la différence, la ségrégation et même le fait nucléaire déclamé en poème.
La seconde soirée concerne les courts métrages de fiction, des films de 20 minutes maximum. 50 films ont été inscrits pour cette soirée, une soirée qui promet d'être moins sombre que l’an dernier où il était beaucoup question de mort. Cette année, le public pourra s'amuser avec des films plein d'humour.
Un jury d'exception
Cette année, le FIFO a misé sur un jury très professionnel et proche de la culture. Le prédisent du jury de cette nouvelle édition est Carl Aderhold. Longtemps éditeur chez Larousse, spécialiste de la littérature du 18e siècle et des Lumières, il a également publié divers ouvrages sur l'histoire de France. En 2018, il se lance dans une série documentaire comme co-auteur sur France 2 : Histoire d'une nation. A ses côtés, on retrouve Jacques Olivier Trompas, auteur et réalisateur de Nouvelle-Calédonie, Hervé Boitelle, fondateur et gérant de la société Bleu Lagon Production.
Ce jury est également composé de plusieurs personnalités féminines : la Maorie Manukaroa Anderson qui avait remporté l'année dernière le grand prix du FIFO avec Making Good Men, l'Hawaïenne Leanne Ferrer, qui a plus de 30 années d'expérience dans l'industrie audiovisuelle et dans la télévision, l'Australienne Malinda Wink, directrice du Good Pitch Australia qui vise à produire des campagnes d'impacts pour des films documentaires, et enfin Tiare Trompette, figure de la culture polynésienne.
"C'est un jury intéressant que nous avons hâte d'accueillir", confie Miriama Bono, président de l'AFIFO, qui revient plus en détails sur la composition de ce jury :
Interview
Le Good Pitch arrive au FIFO
Le Good Pitch sera au coeur de ce FIFO 2019. La présence de la directrice du Good Pitch Australia confirme cette tendance. Le Good Pitch, qui s'est développé en Australie, en Europe et aux Etats-Unis, est une dispositif qui vise à promouvoir et produire des campagnes d'impact pour des films documentaires à fort potentiel d'impact social ou environnemental.
"On souhaite engager le FIFO dans cette démarche. Cela se fera avec les professionnels de l'audiovisuel local, on compte lancer la machine au FIFO 2019", explique Mareva Leu, déléguée générale du festival. Un FIFO qui devrait être donc plus tourné vers les professionnels même si le public ne sera pas en reste...
Interview
Mareva Leu, déléguée générale de l'association du FIFO