A 22h45, dimanche 21 février, l'Airbus A330 du président de la République a atterri avec un quart d'heure d'avance sur le tarmac de l’aéroport de Faa’a.
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Visite du président Hollande en Polynésie - Sujet TV
Dès sa sortie de l’avion, le chef de l’Etat, accompagné de la ministre des Outremers, George Pau-Langevin, a été accueilli chaleureusement par le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, puis par le Haut-commissaire, Lionel Beffre. Ensemble, ils ont fait le tour des membres du gouvernement, presque tous présents ce dimanche soir et des nombreux élus de la Polynésie : Michel Buillard, le maire de Papeete, la député Maïna Sage, Gaston Tong Sang, le maire de Bora Bora, Charles Fong Loi, élu du Tapura. Sandra Lévy Agami et Marcel Tuihani étaient également sur place pour représenter le Tahoeraa. En revanche, aucun élu de l’UPLD, le parti indépendantiste, n’était présent pour l’arrivée sur le fenua du chef de l’Etat.
Couronné de traditionnelles couronnes de fleurs de tiare Tahiti en guise de bienvenue, François Hollande est apparu en forme et souriant malgré un voyage éclair à Wallis et Futuna. Après avoir défilé et salué les élus polynésiens, le président de la République, entouré d'Edouard Fritch et de sa ministre des Outremers, a assisté à une très belle prestation de danses polynésiennes de la troupe de Tumata Robinson, Tahiti Ora.
"La France a de la chance d'avoir un territoire placé ici dans la zone Pacifique, un territoire qui veut son développement, et c'est ainsi le symbole que je veux donner à cette visite", a déclaré le président de la République devant les nombreux journalistes nationaux et locaux.
"La Polynésie française donne à la France dans la zone Pacifique une présence, une influence et une cutlure", a t-il poursuivi.
Interrogé sur le nucléaire, le chef de l'Etat a répondu : "Je sais ce que l'on doit à la Polynésie française. Si aujourd'hui la France est ce qu'elle est, avec cette capacité de dissuasion, c'est parce qu'il y a eu pendant une période très longues des essais nucléaires. Il est donc bien légitime que la France puisse réparer un certain nombre de conséquences qu'elles soient sociales, sanitaires ou économies. C'est ce que j'aurai à dire devant le président et l'Assemblée territoriale". François Hollande a également annoncé que la France apporterait son aide aux Fidji, victime du cyclone Winston.
Après ces quelques mots, François Hollande, certainement fatigué par ces heures d'avion et sa visite à Wallis et Futuna, est reparti à bord de sa voiture, pour certainement rejoindre le Haut-Commissariat, lieu de sa résidence le temps de son séjour sur le fenua.
Lundi 21 février, un programme chargé attend le président de la République, qui ne reste qu’une journée sur le territoire. Au programme une petite dizaine de visites de lieux plus ou importants et symboliques de la Polynésie française.
6h35 : Dépôt de gerbe sur la sépulture de Pouvana a Oopa au cimetière de l’Uranie
7h 00 : Dépôt de gerbe au Monument aux morts
7h45 : visite du marché de Papeete
8h30 : Mairie de Papeete
10h00 : visite du Domaine Labbé à Pirae
10h35 : Présidence
14h45 : Raiatea avec la visite de l’exploitation de vanille Hotu-Vanilla et visite du marae Taputapuatea.
18h45 : Rencontre avec Oscar Temaru à la mairie de Faa’a
20h45 : Départ du président de la République