Alors que les PNC du transporteur entament leur 13e jour de grève, le dialogue a repris entre la direction et les syndicats. En attendant, un nouvel appareil de la compagnie Hifly s’est posé, mercredi 22 novembre, à l’aéroport de Tahiti-Faa'a avec des passagers d’Air France.
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Au total, 17 points de revendication figurent dans le préavis de grève de l’USAF UNSA. Syndicat et direction ont donc du pain sur la planche et le dialogue entre les deux parties n’est pas simple. Ce n’est que depuis vendredi 17 novembre, selon le syndicat, que la direction a accepté de négocier. Ils se sont vus donc vendredi, lundi et mardi.
Des projets de textes ont été élaborés sur quelques points mais le cœur de la grève n’a pas été traité. En premier lieu, le nombre insuffisant de PNC pour faire voler les avions, le syndicat parle d’un sous-effectif accidentogène.
Autres soucis, des anomalies sur les fiches de paie des hôtesses de l’air et stewards qui causeraient des difficultés avec la Caisse de Prévoyance Sociale. Les conditions de départ à la retraite sont aussi conflictuelles.
En attendant, les passagers d’Air France voyagent dans des avions de la société portugaise Hifly. Certains d'entre eux n'ont pas vraiment vu la différence avec la compagnie française.
Mais, ce n'est pas le cas de tout le monde. Hélène et Jacques, résidents en Polynésie, sont des habitués des allers-retours France-Tahiti. Problème de tablette, pas de casque audio... Pour eux, ce voyage a été plus long et plus éprouvant que d'habitude. "On a payé un vol plein tarif et on a volé en low-cost", explique Jacques.
Ivana a, elle aussi, été déçue par ce voyage. Partie de Bordeaux avec un avion Air France, elle a dû changer d'avion à son arrivée à Los Angeles, comme le reste des passagers en provenance de France. En plus des 3 à 4 heures d'attente, elle déplore le "manque d'informations". "On paie cher notre billet, on a le droit à un minimum de service de qualité", estime t-elle.
Selon l’USAF-UNSA, l’équipage de la compagnie étant étranger, la situation est illégale. Contactée, la direction d’Air France n’a pas souhaité s’exprimer sur le conflit. Les deux parties doivent s’appeler ce mercredi midi pour voir si les propositions faites de part et d’autres conviennent.
Des projets de textes ont été élaborés sur quelques points mais le cœur de la grève n’a pas été traité. En premier lieu, le nombre insuffisant de PNC pour faire voler les avions, le syndicat parle d’un sous-effectif accidentogène.
Autres soucis, des anomalies sur les fiches de paie des hôtesses de l’air et stewards qui causeraient des difficultés avec la Caisse de Prévoyance Sociale. Les conditions de départ à la retraite sont aussi conflictuelles.
"On a payé un vol plein tarif et on a volé low-cost"
En attendant, les passagers d’Air France voyagent dans des avions de la société portugaise Hifly. Certains d'entre eux n'ont pas vraiment vu la différence avec la compagnie française.
Mais, ce n'est pas le cas de tout le monde. Hélène et Jacques, résidents en Polynésie, sont des habitués des allers-retours France-Tahiti. Problème de tablette, pas de casque audio... Pour eux, ce voyage a été plus long et plus éprouvant que d'habitude. "On a payé un vol plein tarif et on a volé en low-cost", explique Jacques.
Ivana a, elle aussi, été déçue par ce voyage. Partie de Bordeaux avec un avion Air France, elle a dû changer d'avion à son arrivée à Los Angeles, comme le reste des passagers en provenance de France. En plus des 3 à 4 heures d'attente, elle déplore le "manque d'informations". "On paie cher notre billet, on a le droit à un minimum de service de qualité", estime t-elle.
Selon l’USAF-UNSA, l’équipage de la compagnie étant étranger, la situation est illégale. Contactée, la direction d’Air France n’a pas souhaité s’exprimer sur le conflit. Les deux parties doivent s’appeler ce mercredi midi pour voir si les propositions faites de part et d’autres conviennent.